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Jean-Pierre Pugi (Traducteur)
EAN : 9782207255704
624 pages
Denoël (18/01/2007)
3.24/5   21 notes
Résumé :
Le temps de l'industrie : un âge de ténèbres... Rois et reines ne règnent plus sur l'Angleterre, remplacés par l'éther, cette substance magique qui permet aux machines de tourner, aux bâtiments de tenir debout, et aux guildes, si riches, de s'enrichir davantage. En enquêtant sur l'accident mutagène qui a provoqué la longue agonie de sa mère, le jeune Robert Borrows va vite découvrir qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de l'éther. Fort de ses opinions politi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Abandon aux alentours de la page 150, soit au quart du roman.

J'étais prévenu : "L'âge des Lumières" est une uchronie steampunk destinée avant tout aux lecteurs dits "exigeants", ceux qui préféreront un solide "background" à l'action pure, qui privilégieront l'élégance et la beauté du style au suspense et aux rebondissements du scénario. A priori, ce constat de départ avait tout pour me convenir. La déception n'en est que plus cruelle. Il ne suffit pas d'accumuler les phrases de quatre lignes sans la moindre virgule pour "bien écrire" ; il ne suffit pas de tartiner des pages interminables de descriptions pour immerger le lecteur dans un nouvel univers...

Autre déception, et non la moindre : la prétendue uchronie (argument qui en premier lieu m'avait fait m'intéresser à ce roman) s'apparente plutôt à un univers parallèle, au vu du peu de liens existant entre l'Angleterre du roman et l'Angleterre historique... Mais ce ressenti se base évidemment sur le premier quart du récit, et se verrait peut-être démenti par la suite.

Au final, cet échec me laisse un goût aussi amer que "L'ombre du bourreau" de Gene Wolfe (lui aussi paru chez Denoël, d'ailleurs), entamé avec enthousiasme et abandonné au bout d'une centaine de pages il y a quelques années : même impression de faire face à un mur infranchissable, même découragement au bout de trois ou quatre heures de lecture stérile, même frustration, voire humiliation, puisque, à en croire l'opinion éclairée des vrais amateurs de science-fiction de qualité, si l'on a un tant soit peu de goût littéraire il faut avoir adoré "L'âge des Lumières" (le mot "chef-d'oeuvre" revient quasi systématiquement dans les commentaires) tout comme il faut avoir adoré la série de Gene Wolfe.

Quand on ajoute le fait que le livre est vendu près de 30 euros, on n'est plus très loin de la catastrophe industrielle...
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Etrange histoire que cette chronique de la vie d'un anglais en un temps (ou plutôt un Temps) étrange ...Pour commencer par le début, ce roman raconte la vie d'un homme qui va nous servir de guide dans toutes les couches d'une société anglaise transformée par la révolution de l'éther, un "truc" magique qui rend le plus mou des caoutchoucs plus dur que l'acier, qui permet des miracles dans tous les domaines d'une industrie naissante. Oh, bien sûr, cet éther ne transforme pas que l'industrie, mais ça, c'est ce que nous fera découvrir le narrateur.Ce narrateur, donc, va partir de sa petite ville "minière" pour découvrir Londres, y pratiquer des activités interlopes mais néanmoins touristiques, avant de se frotter à d'autres tranches de la société. le tout, bien entendu, sous les auspices de l'amour.La première surprise de ce roman, c'est sa construction sous forme de chroniques relatant les événements importants de la vie de notre héros, et ceux de son époque. Car bien évidement, il est le témoin des transformations radicales de son temps.Pour le dire rapidement, je ne sais pas trop quoi penser de ce roman.Certains passages du roman sont ainsi d'une beauté proprement féérique (comme ceux nous montrant "mademoiselle", ce personnage énigmatique) quand d'autres sont ennuyeux, soit par leur mise en scène de la vie des pauvres (voir la vie dans les easterlies), soit par leur côté proprement excessif (la résidence des grands-guildés et ses sortilèges incroyablement inutiles). Je peux bien entendu comprendre que l'auteur ait souhaité varier les expériences et les visions de ce monde fort contrastéé, mais j'ai trouvé quand même que tout cela manquait d'unité.Dans le même ordre d'idée, les personnages sont, pour la plupart, assez fantomatiques. En fait, les seuls échappant à cet océan de vide sont les "anamorphes" : mademoiselle et Anne.Bon, bien sûr, tout cela ne peut conduire le lecteur de cet avis un peu attentif qu'à une seule conclusion : l'auteur souhaite avant tout montrer que le progrès promis par l'éther n'est qu'un mirage, face auquel seul le réenchantement de ce monde pourra apporter un sens. Joliment dit, non ? Néanmoins, je trouve la démonstration un peu laborieuse.Autant dire que je ne suis pas convaincu. Et c'est bien dommage, car l'auteur déploie un arsenal de sense of wonder rarement égalé : des licornes, de la magie de poche, un fanal éclairant Londres à la façon d'une tour Eiffel magique, un palais des merveilles sur la côte de la manche, ... et j'en oublie bien entendu des tonnes.Mais un beau décor, sans une histoire valable, ne reste malgré tout qu'un décor.Et peut-être que je ne suis pas le public idéal de ce genre de roman, je n'ai pas été convaincu par l'aspect chronique de ce roman somme toute imposant.Néanmoins, je ne saurais dire que c'est un mauvais roman, puisque certains aspects, dont j'ai déja parlé, m'ont réellement impressionnés.
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Je termine dans la douleur et l’ennuie le plus profond ce pavé indigeste. Et pourtant c’est MacLeod, auteur que j’adore, mais ne lisez pas ce livre.
Il écrit terriblement bien mais il y a des limites, après plusieurs centaines de pages l’absence de rythme, la vacuité de l’intrigue, les buts flous et changeants du protagoniste et l’absence de progression et de propos finissent par nous terrasser.
Le monde n’est pas dénué d’intérêt, avec une belle poésie, mais il y a de grands manques de crédibilité dans les luttes sociales, la motivation des personnages et la dynamique de la société. L’histoire, (le peu qu’il y ait) est très/trop intimiste et manque vraiment de cohérence et de construction.
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Tout commence pendant la révolution industrielle dans une Angleterre alternative. Une Angleterre où la vapeur a été remplacée par l'Ether. Substance aux propriétés magiques permettant de lancer des incantations. La palette de sorts disponibles dépend de la Guilde à laquelle vous appartenez. La Guilde des architectes sera ainsi capable d'ériger des ponts défiants les lois de la pesanteur. A contrario la Guilde mineure des peintres sera juste bonne à préserver une grille de fer forgé contre la rouille.

L'Ether est donc une substance donnant accès à un pouvoir incommensurable pour ceux qui en détiennent les clés. A l'opposé, il ne fait pas bon être un bâté, autrement dit un sans Guilde. Ces derniers s'entassent dans les quartiers les plus miséreux de Londres et sont condamnés à exécuter les tâches les plus pénibles pour trouver les moyens de survivre.

Pour la suite de cette critique, c'est sur le blog:


Lien : http://www.chemins-khatovar...
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J'ai été déçu par ce roman, qui semblait pourtant avoir tout pour me plaire. Un récit à la Dickens dans une Angleterre d'un XIXe siècle fictif d'inspiration nettement steampunk, il y avait de quoi me faire plaisir, mais le récit ne m'a jamais vraiment emporté. Je me suis globalement ennuyé tout au long de la lecture, à l'exception de quelques passages au-dessus du lot. Déception ...
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Lecture animée © Éditions du Rouergue, avril 2024 Voix : Sébastien Joanniez Musique : "Facile" de Kevin MacLeod
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