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Critique de marina53


Londres, novembre 1850. C'est au coeur d'une ville effervescente et grouillante, se préparant à accueillir l'Exposition Universelle, que Silas est tout attentif à sa nouvelle réalisation. Taxidermiste et propriétaire d'un magasin de curiosités, où lézards, serpents et chatons se pressent contre les parois de verre, il empaille et redonne vie à tous les animaux que le jeune Albie, pour une pièce ou deux, lui ramène. Des rats, des souris, des tourterelles, des papillons... Il espère, au fond de lui, qu'une de ses oeuvres trouvera sa place à l'Exposition. Non loin de là, sur Regent Street, deux jumelles, Iris et Rose, travaillent, durant de longues heures, dans la fabrique de poupées de Mme Salter, une femme austère et autoritaire qui ne leur laisse que peu de répit. Elles confectionnent des poupées pour les petites filles de bonne famille. Mais Iris rêve de bien mieux : elle veut peindre de vrais tableaux ! Grâce à Albie, qui vient livrer aux soeurs les vêtements de poupées qu'il coud, elle fera la connaissance de Louis Frost, un peintre qui fait partie des préraphaélites, mais aussi de Silas...

Dans le Londres du milieu du XIXème siècle, l'on suit la jeune Iris qui rêve de devenir peintre et par là-même aider sa soeur. Sa rencontre avec Louis Frost va bouleverser sa vie en lui permettant de devenir son modèle mais aussi son apprentie. En parallèle, Silas, qui a croisé par hasard la jeune femme, n'a d'yeux que pour elle, à en devenir obsessionnel. Si le contexte historique et l'époque victorienne se révèlent passionnants et parfaitement dépeints, le roman souffre de quelques longueurs, le rythme en pâtissant. Les personnages se révèlent hauts en couleurs et passionnants. Silas et ses obsessions et déviances, Iris et son envie de liberté, Louis et son art, Albie et sa débrouillardise. L'écriture, cinématographique et élégante, apporte un certain charme suranné. Un premier roman d'Elizabeth Macneal prometteur...
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