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3,8

sur 439 notes
Quoi de plus prometteur qu'un roman, épais, dont l'histoire se situe au coeur de l'Angleterre victorienne? Eh bien promesse tenue!

Deux jeunes femmes ouvrent la narration : elle sont jumelles, parées toutes les deux d'une somptueuse chevelure rousse. Là s'arrête le rêve romantique : l'une d'elles, Rose, qui fut la plus jolie, est affublée des séquelles d'une variole sévère et l'autre, Iris souffre depuis sa naissance des conséquences d'une fracture de clavicule qui a entraîné une déformation de la colonne vertébrale (?!!!).

Les deux jeunes femmes gagnent petitement leur vie dans l'échoppe d'une vieille acariâtre addict au laudanum. Elles y fabriquent des poupées destinées à des fillettes nanties. Pour Iris qui rêve de peindre, poser de la couleur sur des lèvres de porcelaine est un piètre ersatz.

On est à quelques semaines de l'ouverture de l'exposition universelle, et pour le trio de peintres qui se réclament de la période préraphaélite, les enjeux sont de taille.
Ajoutons un drôle de personnage dont la fascination pour la mort s'assoupit dans sa passion de taxidermiste, et qui jouera un rôle funeste dans cette histoire.

Il ne manque qu'un gamin des rues, Albie, dont la mâchoire ne s'orne que d'une seule incisive et qui rêve d'un dentier. C'est par lui que les liens se créeront entre les personnages.

C'est passionnant, romantique à souhait, et comme souvent dans les romans qui se déroulent à cette période de l'histoire de l'Angleterre, l'injustice du sort des femmes est bien mis en lumière .

Le roman prend même des allures de thriller dans les derniers chapitres, ce qui ajoute au plaisir de cette histoire.


Un très bon moment de lecture.

#LaFabriqueDesPoupées #NetGalleyFrance

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Je remercie NetGalley et les éditions Les presses de la cité
pour l'accès à ce « roman conte policier ».

Je l'avais sollicité pour le titre et la jolie couverture : si vous zoomez, vous verrez la finesse des détails.
Je me suis abstenue de lire la 4e de couverture et une fois de plus, la surprise a été totale. (Une trop grande partie de l'intrigue y est dévoilée à mon goût.)

Je me suis retrouvée plongée dans L'Angleterre victorienne et son mouvement des peintres préraphaélites, entraînée dans les faubourgs du Londres des années 1850, puis traînée jusque dans les bas-fonds les plus sordides, en apnée.

La misère recèle cependant bien des surprises et le tableau exposé par l'auteur, ou plutôt, ici, par sa traductrice Karine Guerre, est peint avec talent.

Le sujet : une femme artiste dans l'âme

Le cadre n'est pas doré, loin de là.

La toile est rugueuse et un peu sale.

Le fond est sombre avec des passages de lumière.

La composition est subtile, la patte de l'auteure affirmée.

Les crayonnés ont été précis, patiemment préparés, audacieux.

Les coups de pinceau sans repentir, parfois délicats, parfois nerveux.

Les mediums riches en pigments semblent par endroit posés au couteau.

La palette de couleurs est riche, du rouge garance à la terre d'ombre brûlée.

Un clair-obscur réaliste, avec un grand souci du détail du contexte historique

Et des transparences dignes du Crystal Palace, lieu de l'Exposition universelle

Pour un vernissage où la bonne société s'affiche aux bras des critiques d'Art.

Elizabeth Macneal a signé une première oeuvre originale, que j'ai aimée pour son intrigue et son style, la psychologie fouillée des personnages, et qui, malgré la noirceur de l'ensemble, est lumineuse par moment.

L'amour et la haine se côtoient, mais que l'on aime ou déteste,
l'Art est fait pour ne pas laisser indifférent, non ?

#LaFabriqueDesPoupées #NetGalleyFrance

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C'est une étrange histoire, incroyablement originale que ce premier roman...
On est à Londres , en 1850, à la veille de l'Exposition universelle et les esprits s'échauffent... Louis, et ses amis peintres, aimeraient que leurs tableaux soient sélectionnés et qu'ils soient épargnés , et mieux : remarqués par les critiques d'art.
A quelques rues de leurs ateliers , deux adolescentes jumelles travaillent dans une boutique de poupées pour une vieille bique acariâtre, jusqu'à vingt heures par jour [ oui, vous avez bien lu ...]. L'une colle des cheveux pendant que l'autre met des couleurs sur les visages. Rose était la plus jolie jusqu'à ce que la petite vérole grêle son visage et Iris a une déformation de la clavicule. Elles fabriquent des poupées d'après photos de fillettes, certaines de leurs oeuvres sont destinées à être glissées dans des cercueils afin de tenir compagnie...
Afin d'échapper à cette atmosphère morbide, Iris rêve de devenir peintre, sans grand espoir....
A quelques rues de là, deux orphelins , un frère et une soeur, gagnent leurs vies comme ils le peuvent . La gamine se prostitue , tandis que le petit Albie, édenté(!), assemble quelques bouts de tissus pour Rose et Iris, ou ramasse des cadavres d'animaux pour un taxidermiste...
A quelques rues de leur insalubre logement, vit Silas , un taxidermiste qui espère qu' une de ses "oeuvres" sera retenue pour l'exposition universelle.
Et au milieu de toutes ces rues , le peintre Louis, trouve enfin un modèle pour son fameux tableau, tandis que Silas va développer une obsession, sous le regard inquiet du gamin des rues...Oh mon dieu, il ne fallait pas être pauvre , et encore moins orphelin dans Londres , à cette époque...
Entre le roman " Le Parfum "et "Oliver Twist " (et bien plus que cela ), ce livre installe un curieux climat ,à la fois clair et monstrueusement obscur ,qui finit en un suspens démentiel .
Odeurs de putréfaction, cadavres d'animaux, difformités, laideur, jalousie, obsessions mortifères, extrême pauvreté, solitude infinie, dureté de la vie, précarité, désespoir opposés à la beauté...
Celle de l'art, d'un amour naissant, de la sensualité, de la passion pour un métier.
Est-ce que cela suffit pour contrebalancer le malaise naissant de quelques passages ? Non.. [ Cette nuit, j'ai fait un cauchemar où il était question de souris...mais je suis une petite nature qui a une répulsion pour le métier de taxidermiste...]. Mais ça m'est égal. Ce roman vaut bien un mauvais rêve, parce qu'il a d'immenses qualités. Originalité, puissance évocatrice , énorme travail de documentation sur le Londres de cette époque. Alors, non, on en sort pas indemne et oui : on y pense longtemps après avoir refermé la dernière page. Signe d'un grand livre ? Signe d'un merveilleux objet de curiosité qui sera, sans nul doute, adapté sur grand écran. C'est un livre qu'on "voit, en même temps qu'on le dévore...
Et ce n'est qu'un premier roman, ladies and gentlemen...quel talent !

Challenge Plumes féminines
Challenge Mauvais genres
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Londres, novembre 1850. C'est au coeur d'une ville effervescente et grouillante, se préparant à accueillir l'Exposition Universelle, que Silas est tout attentif à sa nouvelle réalisation. Taxidermiste et propriétaire d'un magasin de curiosités, où lézards, serpents et chatons se pressent contre les parois de verre, il empaille et redonne vie à tous les animaux que le jeune Albie, pour une pièce ou deux, lui ramène. Des rats, des souris, des tourterelles, des papillons... Il espère, au fond de lui, qu'une de ses oeuvres trouvera sa place à l'Exposition. Non loin de là, sur Regent Street, deux jumelles, Iris et Rose, travaillent, durant de longues heures, dans la fabrique de poupées de Mme Salter, une femme austère et autoritaire qui ne leur laisse que peu de répit. Elles confectionnent des poupées pour les petites filles de bonne famille. Mais Iris rêve de bien mieux : elle veut peindre de vrais tableaux ! Grâce à Albie, qui vient livrer aux soeurs les vêtements de poupées qu'il coud, elle fera la connaissance de Louis Frost, un peintre qui fait partie des préraphaélites, mais aussi de Silas...

Dans le Londres du milieu du XIXème siècle, l'on suit la jeune Iris qui rêve de devenir peintre et par là-même aider sa soeur. Sa rencontre avec Louis Frost va bouleverser sa vie en lui permettant de devenir son modèle mais aussi son apprentie. En parallèle, Silas, qui a croisé par hasard la jeune femme, n'a d'yeux que pour elle, à en devenir obsessionnel. Si le contexte historique et l'époque victorienne se révèlent passionnants et parfaitement dépeints, le roman souffre de quelques longueurs, le rythme en pâtissant. Les personnages se révèlent hauts en couleurs et passionnants. Silas et ses obsessions et déviances, Iris et son envie de liberté, Louis et son art, Albie et sa débrouillardise. L'écriture, cinématographique et élégante, apporte un certain charme suranné. Un premier roman d'Elizabeth Macneal prometteur...
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Entre merveilles et curiosités morbides dans le Londres victorien
*
J'ai été subjuguée par cette couverture aux allures de jouet dans une vitrine. Reçu en primeur via Netgalley, et proposé en lecture commune à @Laehb80, du challenge Pioche dans ma Pal.
*
On entre de plein fouet dans une rue commerçante de Londres au 19e, à la veille de la première Exposition Universelle. Dans un magasin de poupées plus précisément. Deux soeurs jumelles, ouvrières et infirmes. L'une, Iris, voulant s'émanciper, se rêvant artiste peintre, croise Louis, un artiste argenté.
Dans une venelle sombre, nous rencontrons Silas, empailleur.
*
Un triangle amoureux, une intrigue sulfureuse, une ambiance glauque, des rêves de gloire. Tout est là pour l'aventure romanesque.
J'y ai retrouvé une atmosphère à la Dickens, des descriptions comme dans "Le parfum", et cette oppression (étouffante) de harcèlement dans la serie You. Je rajouterais même un soupçon de Jack l'éventreur.
*
Je regrette toutefois le peu de place de cette fameuse Exposition Universelle. Et le monde des poupées (évoqué au début) prend peu d'importance au final. Mais la symbolique est présente. C'est ce qui rend ce roman si "glauque" :)
Beaucoup d'empathie pour le personnage principal. Et bien sûr de l'aversion pour l'anti-héros.
Le malaise est omniprésent dans ce roman. Sombre, nébuleux, inquiétant.
Et quel suspense ! (un bon page-turner pour ma part)
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Entre les désirs de chacun, quelle est la part de folie? La limite est bien mince.
*
Pour un premier roman, j'applaudis bien fort.
Un conte cruel merveilleusement bien écrit.
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Il y a une vieille légende qui circule comme quoi il existerait un lecteur passionné ou lectrice qui irait s'acheter un nouveau livre une fois qu'il ou elle aurait écoulé sa PAL. Eh bien ce ne sera pas moi mais je m'y attache tout de même un peu. Roman acheté juste avant le premier confinement, je me suis dans un prime abord attaqué à des lectures faciles et joyeuses, ayant besoin comme tout un chacun durant cette période de m'évader vers un je ne sais quoi mais toujours est-il que je savais que si j'avais lu cet ouvrage à cette époque, je ne l'aurais probablement pas apprécié à sa juste valeur comme c'est le cas aujourd'hui.

Ce sont la couverture et le titre qui m'ont poussés vers cet achat compulsif (comme une droguée vers tout achat dès qu'il s'agit de livre...mais je me modère tout de même, empruntant de plus en plus d'ouvrages dans la médiathèque dans laquelle je travaille et essayant comme je le disais de réduire un peu ma PAL avant d'en acheter de nouveaux, j'essaie mais je sais d'avance que je n'y arriverai pas).

Revenons à ce qui nous concerne ici : Rose et Iris sont jumelles et n'ont pas eu la main heureuse en venant au monde. Si elles avaient tout pour devenir du moins extrêmement jolies, Rose, ayant contracté la scarlatine durant son adolescence, en gardera des cicatrices à jamais, enlaidissant son visage tandis qu'Iris a une malformation de la clavicule, ce qui la distingue également. Elles sont jumelles et s'étaient promis durant leur période d'insouciance de toujours rester unies et de monter leur propre affaire en créant leur boutique de fleurs mais le sort en a décidé autrement. Les voilà qui travaillent toutes les deux dans une boutique de confection de poupées pour l'acariâtre Madame Salter. le peu qu'elles gagnent sert à peine à aider leurs parents. Heureusement qu'elles sont logées et nourries mais pas dans les conditions qu'elles avaient espérées. Aussi, le jour où Louis, un peintre mal reconnu encore dans ce Londres du XIXe siècle fait la proposition à Iris de poser pour lui contre rémunération et lui promet, elle qui a toujours aimé cela et devait se cacher pour s'atteler à sa passion, à savoir la peinture, de lui apprendre les techniques de celle-ci, Iris, quoique dans un temps réticente, va finalement accepter à la proposition du demandeur. Cela est pour la partie la plus gaie de l'histoire mais il y a un revers de médaille car, tapi dans l'ombre, Silas, un taxidermiste miséricordieux et mal-aimé de tous, admire Iris jusqu'à l'obsession. Etant dérangé par nature, jusqu'où ira ce dernier pour avoir ce qu'il désire ?

Un roman extrêmement bien écrit avec des descriptions superbes concernant l'exposition universelle ou encore les critiques de la Royale Académie des beaux-arts et les expositions de ceux qui avaient la chance d'être sélectionnés (il fallait alors rentrer dans le moule et non pas, comme Louis et ses amis qui, se déclarant membres du FRP, (mouvement préraphaélites) avaient parfois la fâcheuse tendance à déranger en exprimant haut et fort ce qu'ils avaient à dire. Un roman sur la liberté, celle de vivre, celle de peindre, celle de penser et tout simplement aussi celle d'exister ! Une lecture que je ne peux que vous recommander vivement !
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Ce livre est un premier roman et je peux vous dire qu'il est très réussi! Iris est un personnage vraiment attachant. Elle doit faire face à une soeur jalouse, des parents austères, un travail vraiment difficile. Elle n'espère qu'une seule chose: être libre et pouvoir peindre. Silas, lui, a une personnalité bien plus sombre et complexe que l'on découvre au fil des pages. Comme toile de fond, nous avons le chantier de l'Exposition universelle puis son ouverture, le monde de l'Art mais aussi la pauvreté, l'Amour, l'amitié... J'ai vraiment adoré parcourir les rues de Londres, une ville en effervescence en cette époque victorienne. L'ambiance est vraiment particulière entre enchantée et pesante. (...)

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Lien : http://auchapitre.canalblog...
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"La liberté est une chose précieuse."

Cette phrase est notée en en-tête de la première page de couverture.
Une phrase lourde de sens par les temps qui courent...

Oui, la liberté est une chose bien précieuse, qu'il convient de sauvegarder.
Vivre libre ou mourir ? Cruelle interrogation...

L'histoire racontée ici est bien différente de l'actualité mais le fond reste le même.
Quand un fou décide de s'en prendre à notre liberté, il s'attaque à ce qu'on a de plus cher.
Meurtrissure, cruauté, abomination...
Innommable...

Il est difficile pour moi de vous parler de ce roman que je viens de finir car ce mot "LIBERTE" rejaillit sans cesse à mon esprit et que la tristesse m'envahit.


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Derrière sa jolie couverture et un titre accrocheur, se cache une histoire bien sombre que celle de la Fabrique de Poupées, d'Elizabeth Macneal. Des poupées comme on en connaît, il y en aura peu dans ce roman historique. Il faut plutôt s'attendre à un tout autre genre de "poupées"... du genre empaillées. C'est peu avant l'Exposition Universelle de 1850 à Londres, que débute cette sombre histoire où l'art et le suspense se confondent. Une histoire où l'odeur de térébenthine du peintre Louis Frost se mêle à celle, plus morbide, d'un taxidermiste nommé Silas pour enfin ricocher sur celle d'Iris, jeune femme en quête de liberté. Quel est donc le rapport entre ces trois personnages ? Si l'amour est partie prenante du roman, il serait aisé de le placer en son coeur. Car chacun de ces protagonistes n'aspire en premier lieu qu'à combler leurs ambitions artistiques et ce, de façons bien différentes... Tandis que la lumière et la sensualité inondent la toute fraîche relation entre le peintre et son nouveau modèle et apprentie sous les traits d'Iris, l'ombre grandissante et inquiétante du taxidermiste grandit. de façon obsédante et entêtante, l'image de la jeune femme nourrit ses fantasmes longtemps enfouis...

Avant de te dévoiler ma gourmandise associée au livre, laisse-toi embarquer par mon court podcast présent sur la page Babelio de l'auteure, comme sur le blog (bookncook.over-blog.com).
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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La Fabrique de poupées Elizabeth McNeal les Presses de la Cité
#LaFabriqueDesPoupées #NetGalleyFrance.
Un premier roman de très belle tenue servi par la belle traduction de Karine Guerre. Mais voilà je ne me plais pas où peu dans les rues de Londres au milieu du 19 è et la Fabrique de poupées malgré toutes ses qualités ne m'a pas plus charmée que nombre de ses illustres prédécesseurs.
L'exposition universelle est imminente et Londres bruisse de chantiers multiples. Des jumelles Iris et Rose travaillent dans l' atelier de Madame Salter, la fabrique de poupées, Iris peint et Rose coud. Silas est taxidermiste et rêve de pouvoir un jour ouvrir son propre musée afin d'y exposer ses réalisations. Louis Frost est peintre en quête d'un modèle . Albie est un gamin qui fournit Silas en animaux et porte à Madame Salter les vêtements de poupée que sa soeur a confectionné , il va être celui qui les fera se rencontrer pour le meilleur ou pour le pire.
Un grand merci aux éditions Les presses de la Cité pour ce partage.
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