Le plus doux des poisons, tome 2 : Le plus cruel des pardons

Toujours mieux que le tome 1, mais c'est toujours pas ça.

Zahru qui était pourtant un personnage que j'appréciais dans le tome 1 est devenue exécrable.
Sa paranoïa excessive m'a fait souffler pendant les 3/4 du livre.

Je reste partagé quand à l'utilité final de ce changement de personnalité. Cela promet un duo mesquin et fourbe avec kasta.
Je ne sais pas si je vais vraiment apprécier.

A voir dans le prochain tome

Mis à part ce changement de personnalité, encore une fois, le début du livre est très long, l'intrigue mets du temps à se mettre en place, et la quête de zahru est vraiment lente et pas forcément intéressante.

La plume est néanmoins agréable à lire. Je pense que je ne suis pas forcément une bonne cliente de l'histoire.

Après la Traversée, Zahru commence une nouvelle vie au palais. Mais entre la politique extérieure et le retour d'un ennemi, la jeune fille a fort à faire.

J'avais beaucoup aimé le tome 1 et c'est pareil avec ce tome 2. Je n'avais pas lu la 4e de couv pour avoir la surprise et je ne m'attendais pas à ça. Tant mieux ^^

Le roman se lit très vite et comme la première fois j'ai apprécié suivre Zahru qui a gagné en maturité. Je n'ai pourtant pas été d'accord avec tous ses choix mais cela laissent présager un dernier tome vraiment intense !

J'ai été contente de lire un peu plus d'élément sur la polique extérieure et sur la magie qui en plus est vraiment utile à Zahru pour ses nouvelles fonctions.

Bref, j'attends la suite avec impatience 😁

Ok, ce deuxième tome fut une claque pour moi et peut etre que certains auront du mal à croire à l'impact que je decris et je vous avoue que moi aussi ! Je n'arrive pas à croire que ce tome m'a attaché à l'univers et aux personnages (plutot certains, je m'explique après), parce que c'était mal parti avec le premier. Dans le 1 j'avais trouvé l'histoire mal executé et les personnages pas ouf (à part Kasta) et ce tome à rattraper le point faible de l'histoire. Il a peaufiner la psychologie de Kasta + du perso principal Zahru que j'ai bien aimé !

Alors cette fois-ci c'est politique, et ça m'a plu. Tout le long on cherche à savoir si Kasta est le fameux mechant que Zahru nous depeint. Et c'est très interessant à mes yeux, car il y a une sorte de depassement de l'ecriture. On a le point de vue de Zahru où on retrouve ses pensées et ses sentiments. En tant que lecteur qui cherche des réponses aux questions que Zahru ne cesse de se repeter, on se retrouve a devoir depasser ce qu'il nous est presenté. Bizarrement, jai bien aimé la paranoïa de Zahru qui a donné de la profondeur au personnage. A mes yeux elle est toujours naive (avec son idée de pas faire la guerre qui est un très mauvais choix stratégique), mais on l'a comprend. Et ce qui est meilleur que de s'identifier à un personnage, c'est de comprendre le personnage. Parce que tu peux te dire que tu n'es pas d'accord, que t'aimes pas ce qu'il dit, mais c'est bien dit et tu vois d'où vient sa reflexion.
Sinon, Kasta fut le perso que quand je lisais son nom après un long moment sans lui, un pic d'interet me reveiller (c'est fou ça d'ailleurs). Peut etre que j'aime bien les villains ok, je l'avoue. Mais tout de même, Kasta s'il vous plait ? On ne peut que l'imaginer stylé et bg. Perso, même en sachant la verité sur sa réelle position (gentil ou mechant), Kasta ne me parait pas méchant. Je veux dire, c'est juste un homme en fait avec des peurs et des aspirations qui sont cohérentes avec sa personne. Il est torturé mais a de l'ambition. Et même, dans le cas du royaume, il est inévitable de faire la guerre à une nation qui ne cherche que ça et Zahru m'a fait soufflé à la fin, lors de la scène avec Kasta dans l'armurerie. Mais la confrontation entre leur deux corps de pensées en est plus interessante.

Jet par contre, pot de fleur decoratif. C'est dur de le kiffer, vraiment. Je n'en dirais pas plus (parce que j'ai rien à dire aussi mdr). Hen, amie sympa. Mora et fara, bizarrement ne sont pas entrée dans mon imagination. le roi est bien décrit, il a la dégaine de ce qu'on imagine quand on lit le mot "roi d'Orkena".

La fin (je spoil) :
Je m'y attendais pas, que Zahru se fasse "devorer" par une soif de pouvoir, mais c'est très crédible. En y repensant, il y a eu le foreshadowing nécessaire pour qu'on aboutisse à cette situation. C'est quand même invraisemblable que Zahru qui partait de rien termine sur un trône où seuls les élus y posent leur fesses, le dos droit, à manipuler les esprits des gens (littéralement) sans vergogne. Et j'étais désolé pour Kasta qui s'est retrouvé sans rien alors que bon aller laissez le regnez un peu. C'était la fin que j'avais prédis en verité : que Kasta et elle regne ensemble et qui aient fait la paix. C'est cool quand même que ce ne se soit pas passer de cette manière.

Conclusion : Je vous recommande chaleureusement de le lire si vous etes en quete d'une bonne lecture qui vous fera soupirez MAIS qui au moins vous fera ressentir quelques emotions.

Dès le début de l'histoire, on entredans le vif du sujet, c'est-à-dire la succession à la tête du royaume suite à la Traversée du premier tome.
Je ne vais pas trop vous en dire, mais cette fois-ci encore la tension est à son comble, suite à un retournement de situation improbable.

J'ai aimé retrouver Zahru et sa franchise, sa volonté de faire le bien et de prendre les bonnes décisions, cependant j'ai parfois eu envie de la bâillonner tant ses monologues intérieurs tournaient à la paranoïa, mais faisant parfaitement ressortir l'anxiété qu'elle ressent durant les épreuves qu'elle affronte, les contradictions auxquelles elle fait face, sa peur de mal faire, que j'ai trouvé très réaliste.

Pour Kasta, si celui-ci semble avoir changé et être prêt à faire preuve de bonne foi, Jet de son côté reste contre vent et marée aux côtés de Zahru malgré une situation terriblement tendue.

Concernant un des points que j'attendais au tournant on retrouve la partie "pouvoir", j'ai été encore une fois déçue l'aptitude de Zahru à parler aux animaux ne soit pas plus exploitée, c'était vraiment un forte attente de ma part, au final celui-ci reste encore assez anecdotique.

Pour l'univers, si j'ai été contente d'en apprendre plus sur le royaume d'Orkena j'aurais aimé avoir un peu plus d'intrigues politiques qui je trouve ont été survolées, mais j'ai été heureuse d'apprendre que cette duologie sera finalement une trilogie et que cette thématique devrait en toute logique être plus approfondie dans ce dernier tome.

En Bref: Même si j'ai eu quelques petits manques sur certains points, ce fut une lecture très addictive, tellement la tension et la sensation d'être sur le fil du rasoir ne laissent aucun répit et font tourner les pages à toute vitesse.
Avec la fin de ce deuxième tome, je n'avais pas envie de quitter les personnages, je suis donc très contente de pouvoir les retrouver prochainement