Dans le contexte du développement économique d'après-guerre lié à la reconstruction, la main-d'oeuvre étrangère est accueillie à bras ouverts en France. Il y a du travail pour tous mais, malheureusement, pas de logements pour tous.
Nombre d'immigrés s'installent donc, provisoirement pensent-ils, dans des baraques, à côté des grands chantiers.
Pas d'eau courante, pas d'électricité, des murs et des toits précaires de tôle et de bois, c'est bien ce que l'on appelle un bidonville.
On recense alors pas loin de 200 "îlots insalubres", grands et petits, autour de Paris.
En France, au milieu des années 60, on estime à environ 100 000 le nombre de personnes vivant dans ces bidonvilles.
Il faudra attendre 1970 pour que le gouvernement commence à prendre des mesures concrètes pour mettre en place une politique de résorption des bidonvilles et de relogement progressif des familles.
De 1950 à 1971, plusieurs milliers de personnes, pour l'essentiel venues d'Algérie et du Maroc, habitent le plus vaste et le plus insalubre des bidonvilles de Nanterre, baptisé La Folie, du nom de la gare voisine.
Un unique point d'eau pour huit à dix mille habitants...
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