Dans son avant-propos,
Pierre Magnan introduit
Chronique d'un château hanté comme la volonté d'écrire un roman à caractère historique, sans avoir la prétention pour lui de se considérer comme un historien. Il s'excuse, d'avance, en faisant preuve d'une modestie qui permettrait de lui pardonner le manque de qualité du livre.
C'est réussi. J'ai trouvé le roman décevant. L'idée d'écrire l'histoire de ce bout de Provence, entre Manosque et Forcalquier, en narrant la saga familiale de nobles locaux, vivant sur des terres cachant un trésor, était alléchante.
Malheureusement, le manque d'allant affiché par l'auteur a été communicatif. En lisant les billets des Babeliotes, certains ont trouvé en Magnan du
Jean Teulé. Je n'en suis pas certain.
L'histoire captivante au début du livre va finalement s'éteindre petit à petit au fur et à mesure des pages. Il m'a tardé d'arriver au bout du roman et j'ai achevé ce livre avec soulagement, unique satisfaction personnelle.
J'oublierai donc bien vite cette
chronique d'un château hanté. J'ai découvert que
Pierre Magnan est auteur de polar. Je souhaite qu'il excelle plus dans ce genre que dans celui-ci.
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