Premier contact avec la plume de
Pierre Magnan qui singularise joliment ce polar. Sous cette plume, le commissaire Laviolette ne lit par les rapport d'autopsie, il les "parcourt cursivement en diagonale", il ne défie pas l'autorité mais "acquiece du chef" aux propos de "son commensal".
Roman policier au charme suranné, où l'on entoure le corps à la craie, où l'on échanges des photostats, et l'on porte des barbes à la Pescarolo ou bien à la
Moustaki.
Un bon polar parbleu, n'eut été le dernier quart du roman où le noir dénouement de l'intrigue rompt quelque peu le charme patiemment installé.
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