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Critique de michfred


Claudio Magris nous promène de la lagune vénitienne, aux monts du Tyrol , de la colline turinoise aux îles croates, d'un café à un parc de Trieste…. Tous lieux marqués par les mythes antiques –Jason, Circé et surtout Médée- et par les utopies modernes avec leurs revers tragiques –Tito, et sa Yougoslavie cadenassée mais pas encore fratricide-, tous lieux discrètement hantés par la figure de Marisa Madieri, la femme de Magris et écrivain elle aussi, d'origine croate, récemment disparue.

A côté d'une érudition étonnante, qui m' a souvent dépassée, j'avoue, j'ai été séduite par des personnages fugaces : un ours invisible, une petite fille à bicyclette, un poète prolixe mais inégal, un pêcheur réfractaire, une aubergiste sévère …Un livre plein de charmes comme Venise en hiver, plein de livres et de poèmes qu'on n'a pas lus, d'écrivains qu'on n'a pas rencontrés mais qui nous font signe comme les Amis Inconnus de Supervielle. Merveilleusement traduit…une phrase proustienne !
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