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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Court roman relatant l'histoire d'une femme dont on ne connaît pas grand chose, qui revient dans la maison de ses parents qu'elle doit mettre en vente, alors que son père, dernier vivant, vient d'être enterré.
On revit ses souvenirs de petite fille rêveuse entourée de sa mère, superbe femme démissionnaire, et de son père, sorte de tyran familial.
La petite fille, dans ce contexte, observe, se réfugie dans son imagination et apprend à se débrouiller très tôt.
Devenue adulte, elle se pose des questions. Sur ses parents, sur ses souvenirs, sur cette maison aussi, au pied du chemin de fer, battue par la vitesse des trains qui passent sans ne jamais s'arrêter.
Pas si facile de vider la maison, de la mettre en vente et de revivre le passé.
Je n'ai pas accroché à ce texte que j'associe plutôt à une succession de réflexions, peut-être plus proche de la nouvelle que du roman.
La narratrice et son chagrin, ou absence de chagrin, ne m'ont pas touchée.
Certes, c'est plutôt bien écrit, plutôt poétique, mais ça ne suffit pas.
Marie Maher, dont c'est le premier livre que je lis, n'a pas su me convaincre, et je suis allée au bout du roman pour la beauté du geste parce qu'il est court. Je l'aurais abandonné sinon.
Sélection Prix Cezam 2021.
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N° 1519 – Décembre 2020

Pour la beauté du gesteMarie Maher – Alma éditeur.

Ça commence par l'enterrement du père peu de temps après la mort de la mère. Cette fille unique y assiste avec un détachement mêlé de nostalgie. Pour cela elle est venue en voiture parce qu'apparemment elle vit à Paris, loin de ce village rural perdu. Comme elle n'a pas l'intention de démanger pour s'installer dans cette maison qu'elle n'a jamais aimée et qui est désormais vide, il va falloir la vendre. Dès lors, au contact de ces objets ayant appartenu à ses parents, tout son passé refait surface, les relations conflictuelles qu'elle avait avec son père, celles différentes qu'elle a eues avec sa mère, deux êtres qui ne se ressemblaient pas . Au fil de la lecture le lecteur sent que sa jeunesse n'a pas été simple et pas vraiment heureuse dans cette maison le long de la voie ferrée et elle l'a quittée à la première occasion. Comme beaucoup, elle est partie pour Paris, un exil intérieur à la fois vécu comme une libération et un défi pour elle, un déchirement mâtiné de fierté pour ceux qui restent. Monter à la Capitale est un symbole plein de promesses pas toujours tenues…

A l'aide de nombreux analepses elle se rappelle les différentes phases de l'accident qui coûta la vie à son père, avec toujours la présence d'un chien gris qui devait être celui de ses parents, à la fois un témoin muet de cet épisode et un espoir pour la suite. On la sent étrangère à cette famille et désireuse de tourner cette page au plus vite par la vente de la maison.
Le style est très ordinaire, sur le mode quotidien et anecdotique ; Il y a pas mal de longueurs, une foule de détails qui fait un peu perdre le fil du récit.

Ma lecture terminée j'ai réexaminé l'exergue dont j'ai toujours pensé qu'elle faisait, elle aussi partie du livre. Celle de Marguerite Duras me paraît révélatrice de ce récit. « Écrire ce n'est pas raconter des histoires. C'est le contraire de raconter des histoires… C'est raconter une histoire et l'absence de cette histoire». Je suis assez peu entré dans ce récit, mais ce que je retiens c'est le dernier chapitre intitulé « Lignes de suite », comme si, revenant quelques mois après dans ce village après la vente de la maison et la volonté de tout oublier, la narratrice redécouvrait ce qu'avait été sa jeunesse. le passé, même s'il a été douloureux, recèle en lui des moments que l'écriture peut sublimer. Elle transforme les souvenirs, les éclaire, leur donne un sens parfois longtemps inexpliqué. Je retiens l'effet cathartique toujours possible de l'écriture.
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J'ai aimé ce livre mais je n'ai pas aimé l'écriture de l'auteure.
J'ai eu du mal à « accrocher ». J'ai mis du temps à comprendre l'intrigue, les personnages. C'est dommage pour un livre court…
Pourtant, j'ai aimé ce roman car lorsque je me suis imprégnée de l'histoire, des rapports entre les membres de la famille, j'ai fortement ressenti toute la violence larvée, suggérée au fil des pages.
Les descriptions sont précises et imagées. On ressent le décor et l'ambiance. On touche du doigt la vie triste de cette famille dont la fille a réussi à s'extraire…
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A la suite de la mort de son père, l'héroïne est contrainte de revenir dans la maison familiale pour régler la succession. Une maison et un passé sur lesquels elle avait tiré un trait.
Elle y retrouve les fantômes de son enfance et les souvenirs douloureux ressurgissent.
Passage nécessaire pour faire la paix avec elle même et pouvoir reprendre le cours de sa vie.
Cette maison si particulière le long d'une voie ferré où les trains ne s'arrêtent pas.
Il est parfois douloureux de regarder les souvenirs de son enfance avec des yeux et une maturité d'adulte.
Court roman non dénoué de poésie, avec lequel on passe un agréable moment.

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un petit livre que j ai apprécié mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
C'est l' histoire d 'une enfant qui a eu une enfance difficile , elle revient sur son passé à l'occasion de l'enterrement de son père.
Histoire assez sombre avec cet image de trou et de train qui la hante
Si vous voulez savoir pourquoi cette image la hante lisez ce petit livre
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Je n'ai pas aimé ce livre que j'ai lu vite fait car il est court ! On ne sait rien de la narratrice....elle vient pour l'enterrement de son père puis pour vider la maison....et se remémore son enfance ....ce n'est pas gai ! Elle nous décrit un peu son intérêt pour les trains qui passent en bas de chez elle....
Je suis restée sur ma faim , j'aurai aimé en savoir plus....
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Il y a des livres comme celui-ci, qui sont ni bons, ni mauvais. Une histoire qui pourrait être tirée d'un mauvais fait-divers mais qui existent malheureusement !
On a de l'empathie pour ces personnages qui subissent la tyrannie d'un mari, d'un père et dont on arrive à comprendre le geste terrible.
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