" Quelle meilleure preuve d'impartialité qu'assassiner au hasard, laissant la part belle au destin ? "
Extraits des Carnets du commissaire Liberty
Et, depuis que le commissaire a choisi une voie expéditive pour faire la police et la justice d’un seul coup, nombreux sont ceux qui auraient mieux fait de tourner de sept à soixante-dix-sept fois leur langue dans la bouche avant de lui adresser la parole, parce que ces gens qui n’accordent pas le participe avec avoir quand le complément d’objet direct est placé avant le verbe ou qui estiment élégant de s’exprimer en verlan...
On n’a pas touché au champagne non bu mais, aucune interdiction ne pesant sur le vin, blanc ou rouge, ni le whisky, ils sont plusieurs à être un peu partis.
On est polis, on sert les dames d’abord. C’est comme une chaîne qui part du buffet où sont les gobelets qu’on se passe de main en main pour atteindre les femmes les plus éloignées, puis les hommes, puis femmes et hommes les plus proches.
Aucun assassin au monde n’assassine que des méchants solitaires dont la mort ne fait de mal à personne ...
Un policier n’est pas soumis aux mêmes règles, n’a pas à respecter la même morale qu’une romancière .
Le commissaire met dans un coin de sa tête qu’il a toujours la ressource de s’inspirer au moment de l’enquête du Crime de l’Orient-Express, d’Agatha Christie, où tout le monde est coupable. Dans le roman, l’écrivain leur pardonne mais ce n’est pas parce qu’il a été élevé dans une institution semi-religieuse (lui, par exemple, était plus ou moins dispensé des cours de catéchisme et l’institution était mixte) qu’il devrait faire comme elle.
Tu n’aurais plus eu besoin de tricher. Parce que je suppose que tu ne découvres pas les assassins en copiant sur ton voisin. Il ne faudrait pas confondre Charlemagne et Napoléon, Liberty Wallance.
Certains irresponsables s’instituent pédagogues qui n’y ont aucun droit.