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Critique de UneMinnieaNY
Alexandre Majorczyk nous plonge dans un univers mêlé de poésie, de musique, de mots qui s'entremêlent, de sujets divers racontés comme un regard qui se pose… Les mots sont percutants, le ton parfois sérieux, parfois léger. L'auteur a un réel talent pour les manier. Mais surtout : l'auteur a un réel talent pour plonger les sceptiques de la poésie dans son recueil ! Car en vérité, je ne suis pas une lectrice de poésie. J'ai voulu m'ouvrir à d'autres genres littéraires, ce recueil avait l'air original. Et il l'est : je me suis amusée à imaginer les liens entre les artistes et les poèmes, qui n'ont parfois rien à voir. Je ne connais pas tous les groupes, alors j'ai fait de nombreuses découvertes musicales aussi. Pour les amateurs de rock, vous en reconnaîtrez bien plus que moi ! C'est aussi cela le génie de ce recueil : il nous transporte dans un univers très personnel sans qu'on est l'impression d'être intrusif. Quelques poèmes en polonais sont glissés, faisant un clin d'oeil aux origines de l'auteur.
Le livre est composé en trois grandes parties : accords mineurs, accords majeurs, accords parfaits. À la fin, vous trouverez un lexique des mots peu utilisés dans le langage courant et tous les groupes musicaux par ordre alphabétique. de quoi enrichir son vocabulaire ! J'ai particulièrement apprécié cette intention car souvent, ce qui nous rebute dans la poésie, c'est l'utilisation de mots qu'on ne comprend pas. Surtout si comme moi vous vous rappelez la torture de la poésie à l'école… J'ai toujours admiré les poètes pour leur vocabulaire si riche. Mais ça donne un côté «l'auteur est parti dans un univers où on ne peut pas le suivre». Ici, l'auteur nous embarque complètement. C'est un détail mais pour ceux qui souhaitent (re)découvrir la poésie, c'est génial.
J'ai beaucoup de poèmes coup de coeur, mais je décide de vous partager un bout de Norah Jones, intitulé Nostalgie d'une amitié.
Nous avions sept ans, nous étions enfants,
On jouait à la balle «Passe, passe ! À toi ! À moi !»
Rappelle-toi : lorsqu'on faisait planer les cerfs-volants
À courir sur le sable, apprivoiser les vents
Humer l'air du large, chasser les pirates et les hors-la-loi.
Je vous laisse imaginer votre «Jones» avant de comparer avec celui de l'auteur… :)
Bravo, Alexandre Majorczyk et merci pour cet instant de lecture, pour votre originalité qui donne à la poésie un goût nouveau.
Lien : https://www.uneminnieanewyor..
Le livre est composé en trois grandes parties : accords mineurs, accords majeurs, accords parfaits. À la fin, vous trouverez un lexique des mots peu utilisés dans le langage courant et tous les groupes musicaux par ordre alphabétique. de quoi enrichir son vocabulaire ! J'ai particulièrement apprécié cette intention car souvent, ce qui nous rebute dans la poésie, c'est l'utilisation de mots qu'on ne comprend pas. Surtout si comme moi vous vous rappelez la torture de la poésie à l'école… J'ai toujours admiré les poètes pour leur vocabulaire si riche. Mais ça donne un côté «l'auteur est parti dans un univers où on ne peut pas le suivre». Ici, l'auteur nous embarque complètement. C'est un détail mais pour ceux qui souhaitent (re)découvrir la poésie, c'est génial.
J'ai beaucoup de poèmes coup de coeur, mais je décide de vous partager un bout de Norah Jones, intitulé Nostalgie d'une amitié.
Nous avions sept ans, nous étions enfants,
On jouait à la balle «Passe, passe ! À toi ! À moi !»
Rappelle-toi : lorsqu'on faisait planer les cerfs-volants
À courir sur le sable, apprivoiser les vents
Humer l'air du large, chasser les pirates et les hors-la-loi.
Je vous laisse imaginer votre «Jones» avant de comparer avec celui de l'auteur… :)
Bravo, Alexandre Majorczyk et merci pour cet instant de lecture, pour votre originalité qui donne à la poésie un goût nouveau.
Lien : https://www.uneminnieanewyor..
