Notre héroïne est connue pour ses podcasts sur les affaires criminelles, et, elle est invitée par son ancienne école à donner des cours, notamment de cinéma et de création de contenus. A travailler avec ses élèves sur certains dossiers, ressort inévitablement une affaire de meurtre d'une de ses amies au moment de leurs études. Ça réouvre des plaies, des questionnements aussi sur une enquête bâclée, avec un condamné idéal mais peut-être innocent... Si les allers-retours entre passé-présent sont bien amenés, si les interactions entre ses élèves et ses conversations avec le meurtrier possible progressent conjointement pour dévoiler le fin mot de l'histoire, je n'ai pas réussi à rentrer dedans (ce roman aurait peut-être gagné en efficacité à être plus court, parce qu'il y a quand même pas mal de répétitions). Peut-on réussir une nouvelle enquête journalistique (au moins) après des décennies et remettre en prison le vrai coupable ?
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Alors que le mystère entourant le meurtre de Thalia et la possible condamnation injuste d'Omar fournissent un contexte captivant, l'histoire est alourdie par trop de sous-intrigues et de personnages qui ne sont pas pleinement exploités.
La protagoniste Bodie m'a frustré par son égocentrisme. Elle passe trop de temps à essayer de faire de l'histoire une affaire personnelle (et à rappeler constamment à tout le monde que le podcast sur Thalia Keith n'était pas son idée).
De plus, bien que la deuxième partie du livre montre initialement du potentiel, elle finit par décevoir avec une fin qui semble incroyablement invraisemblable et laisse le lecteur se demander quel était le but de l'histoire.
Le livre tente de faire une déclaration mais échoue à offrir quelque chose de nouveau ou de stimulant.
Cela étant dit, l'écriture était solide, et l'auteur a réussi à créer une atmosphère troublante qui m'a maintenu en haleine. La représentation de la vie en internat était également réaliste, et les personnages étaient bien développés, même s'ils n'étaient pas toujours sympathiques.
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