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Critique de Marti94


1955 à Saint-Germain-des-Prés, Nestor Burma tombe sur un cadavre, comme à son habitude. C'est le batteur d'un groupe de jazz, noir American. Mais il semblerait que ce n'est pas seulement la musique qui le faisait vivre, avant qu'il soit refroidi. Une sombre histoire de bijoux et une enquête de Nestor Burma pour une compagnie d'assurance, nous emmènent d'hôtels sordides en établissements luxueux.
Ici les lieux sont presque plus intéressants que l'histoire. Et ce qui est bien c'est que Léo Malet nous fait visiter le quartier et nous emmène au café de Flore ou au Deux magots, cafés littéraires à ne pas manquer. J'adore ce côté vécu qui donne une autre dimension au polar. C'est particulièrement vrai pour "La nuit de Saint-Germain-des-Prés" qui fait partie de la série Les mystères de Paris.

Ceci-étant, je m'interroge depuis que j'ai lu que Léo Malet était devenu raciste sur le tard, comme en témoigne une interview qu'il avait accordé à Libération. J'avoue que je suis tombée de ma chaise quand j'ai appris ça. J'ai donc lu avec suspicion la façon dont l'auteur parle du "nègre" de l'histoire et j'avoue que je reste septique (est-ce que dans les années 50 on est raciste quand on dit nègre?). Est-ce de la dérision? Moi qui suis une fan de Nestor Burma je vais continuer à le relire pour voir si le racisme de Léo Malet n'était pas seulement un délire de vieillesse.

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