Paru en 1951, c'est le premier roman d'une jeune fille de 19 ans qui allait vite devenir une grande femme de lettres. Françoise Lilar publie donc son roman sous le nom de Mallet : pour quelle raison me direz-vous ? Eh bien parce qu'elle décrit dans son roman les amours d'une fille de 16 ans et d'une femme de 36 ans qui est la maîtresse du père de la première. le tout est d'un érotisme sans nom ... et nous sommes en 1951 ...
Ce livre est une pépite, une trouvaille de boîte à livres (sinon, il y a fort à parier que je ne l'aurais jamais lu), une plaisante distraction qui vaut toutes les nuances de Grey du monde, je vous l'assure. Cette Françoise est un joli monstre, comme l'était en son temps la
Sagan. Nous manquons un peu de ces ogresses littéraires qui ravissaient les lecteurs en les bousculant goulûment. de nos jours, il ne reste que la provocation par les mots. L'élégance est morte et c'est fort dommage.
À bientôt, Mme
Mallet-Joris. Je lirai sans trop attendre votre Chambre Rouge.
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