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Critique de Dez54


Lorsqu'il publie La tentation de l'occident en 1926 Malraux n'a que 24 ans mais celui qui écrira quelques années plus tard Les conquérants et La condition humaine est déjà fasciné par les cultures et les civilisations asiatiques et en particulier par la Chine. Aussi, il imagine dans ce livre, à mi-chemin entre roman et essai, un dialogue épistolaire entre deux intellectuels, un Français et un Chinois, représentants respectifs de l'Occident et de l'Orient, séjournant tour à tour en Europe et en Asie.


Moi qui avais apprécié quelques livres de l'écrivain et que le sujet intéressait, j'ai été assez déçu une fois le livre en main. Les deux personnages échangent des propos assez abstraits avec des notions polysémiques et la plupart du temps, je cherchais en vain là où l'auteur voulait nous amener. Alors oui, on comprend que deux mondes différents se font face avec un mélange d'envie, de fascination et de répulsion. On nous parle d'un occident mobile et agissant, recherchant la force et faisant passer l'individu avant le collectif tandis qu'à l'inverse le monde chinois serait lui immobile et avant tout en quête d'harmonie... des lieux communs qui contiennent sans doute une bonne part de vérité mais rien de nouveau sous le soleil donc. Pour le reste, et en dehors de quelques passages un peu plus intéressants (sur les rapports aux femmes et les conceptions de la mort) Malraux parle depuis des cimes qui me sont inaccessibles, j'aurais aimé du concret, des arguments, des références plus précises et compréhensibles... j'ai ressenti un certain ennui, surtout sur la première moitié du livre.


J'ai refermé le livre avec la désagréable impression d'être passé à côté et de ne pas y avoir appris grand-chose. Une lecture peu passionnante dont je ressors déçu.
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