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Critique de JosephAlexianHeartfire


• « 𝕌𝕟𝕖 𝕤𝕚𝕣è𝕟𝕖 à ℙ𝕒𝕣𝕚𝕤 » 𝕕𝕖 𝕄𝕒𝕥𝕙𝕚𝕒𝕤 𝕄𝕒𝕝𝕫𝕚𝕖𝕦, 𝕡𝕦𝕓𝕝𝕚é 𝕔𝕙𝕖𝕫 𝕃𝕖 𝕃𝕚𝕧𝕣𝕖 𝕕𝕖 ℙ𝕠𝕔𝕙𝕖.

• J'adore l'univers littéraire de Mathias Malzieu, que j'ai pu découvrir par son chef d'oeuvre poétique : La mécanique du coeur ; que j'ai relu récemment à l'occasion d'une critique, puis par un autre de ses romans : Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi. Une sirène à Paris traîne depuis un certain temps dans ma bibliothèque, comme une bonne partie des autres écrits de l'auteur d'ailleurs, attendant l'occasion parfaite pour m'émerveiller. Cette occasion est arrivée quand j'ai remarqué que son adaptation filmique se trouvait disponible dans mon abonnement Amazon Prime jusqu'à la fin de ce mois. Je n'ai pas pu résister à l'appel de la sirène.

[𝕃𝕖 𝕝𝕚𝕧𝕣𝕖]

• Un petit livre que j'ai dégusté en deux jours, des obligations urgentes m'ayant empêché de le terminer d'une truite, heu d'une traite, pardon. Comme d'habitude, je ne m'étais pas du tout renseigner sur le contenu du livre pour en faire la découverte totale, et j'ai adoré cette aventure qui m'a emmené dans des profondeurs que je ne pensais pas explorer.

• Les personnages de cette drôle histoire romantique sont irrémédiablement attachants et singuliers. Des personnalités haut en couleur qui n'ont de cesse de briller par leur présence et qui dynamise une aventure qui aurait pu vite tourner en rond ou se perdre en chemin. Des passages restent légèrement confus, soit par manque de temps, soit par manque de clarté ou logique. Cependant, ces moments sont assez rares et n'impactes que très peu le bon déroulé de l'histoire. Les écrits de Mathias Malzieu ont une certaine patte burtonnienne, dans l'approche de ses personnages et dans sa recherche visuelle qui plaira à beaucoup de lecteurs fans du genre.

• L'ambiance joviale et festive de l'oeuvre transpire, et l'on ne peut s'empêcher de vouloir s'imaginer buvant un verre au FlowerBurger en compagnie des habitués.. la définition même du panache nous imprègne. La fin du roman nous laisse avec un léger goût d'eau salée en bouche, tant l'aboutissement de cette aventure folklorique est déchirante, jusqu'u bout, comme Gaspard, on a envie de croire. C'est un point commun partagé avec La mécanique du coeur que j'apprécie tout particulièrement, l'histoire prenant un sens beaucoup plus profond en l'état.

• J'ai une édition qui n'était pas présente sur Babelio (je l'ai ajoutée.), je profite donc du moment pour en parler succinctement. La couverture est d'un bleu sombre et profond, et ses illustrations se composent d'un dessin simpliste de la tour eiffel et d'une charmante sirène, plus détaillée, à la chevelure et aux attributs marins penchant vers un bleu canard clair. le nom de l'auteur est élégamment écrit dans une police rappelant les spots de lumière cinéma. Ah, et tant que j'y suis, le roman a remporter le Prix Babelio - Imaginaire 2019, clairement mérité.

[𝕃𝕖 𝕗𝕚𝕝𝕞]

• L'adaptation filmique d'Une sirène à Paris me faisait un peu peur, dans le sens où je ne savais pas si le film pourrait autant émerveiller le spectateur dans une réalisation utilisant de vrais acteurs et pas des personnages et décors totalement animés, comme avait choisi de le faire les producteurs de la mécanique du coeur. Les critiques que j'avais aperçues il y a quelques années n'étaient pas très engageantes non plus.. Et pourtant.
Le film est plutôt bon, pas parfait, cela serait exagéré de l'annoncer comme tel, avec des idées et des aménagements d'adaptation très sympathiques.

L'auteur a su garder l'essentiel de son oeuvre et la retranscrit avec un soin particulier, faisant des ajustements là où il le fallait, pour des raisons pratiques, mais aussi de confort pour le spectateur. J'ai beaucoup aimé le casting, notamment nos deux ovnis de l'amour que sont Gaspard et Lula, tout deux dégageant un charisme et une présence incroyable. Seul bémol au casting selon moi, la femme jouant Milena qui n'est pas aussi intéressante à suivre que dans le livre. Des approches visuelles intéressantes sillonnent tout au long du film, ce qui était bien évidemment attendu de pied ferme.

Le plus gros reproche que je pourrais faire au film, c'est le doute que j'ai pu avoir concernant sa facilité d'assimilation à un public ne connaissant pas l'auteur et son univers. C'est un film avec une intrigue à l'ambiance assez particulière et tous les publics ne s'y retrouveront pas, néanmoins, les amateurs du genre y trouveront leur compte sans problèmes et se délecteront du délicieux embrun que dégage cette aventure.

Pour les fans, on a le plaisir de découvrir les différents clins d'oeil et les apparitions remarquées. Notamment la présence de Mathias Malzieu qui chante lors d'une interprétation sur le FlowerBurger, ou le remplacement ingénieux du film La petite sirène par le court-métrage fictif de George Méliès que l'on a pu voir dans La mécanique du coeur.

[𝕃𝕒 𝕡𝕖𝕥𝕚𝕥𝕖 𝕧𝕠𝕚𝕩 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕗𝕚𝕟]

• J'ai fait escale en terre connue avec ce livre, et quel plaisir de retrouver le travail de cet artiste sans égal. Vivement la prochaine étape !

𝘑𝘦 𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘮𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘶𝘯 "𝘱𝘰𝘪𝘴𝘴𝘰𝘯 à 𝘭𝘢 𝘱𝘢𝘳𝘪𝘴𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦" 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘥𝘪𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘎𝘢𝘴𝘱𝘢𝘳𝘥, 𝘦𝘯 𝘳𝘦𝘱𝘦𝘯𝘴𝘢𝘯𝘵 à 𝘯𝘰𝘴 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳𝘦𝘶𝘹 𝘮𝘢𝘭𝘢𝘥𝘦𝘴. ~
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