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Citations sur Bel abîme (89)

je n’ai jamais reproché à mon père d’être un pauvre fils de pauvre, mais je lui en veux d’être un pauvre de cœur, de ne pas avoir compris où était la vraie richesse. Être bon pour sa famille est plus important que la façade qu’on construit pour les autres et pour laquelle son propre sang subit la négligence, le désamour et la rancune.
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Oh mes aïeux ! Lire ne donne pas le pouvoir, lire ne sauve pas ? Cela ne fait aucune différence, on finit toujours les pieds devant ? Ok, lire ne rend pas immortel, je vous l’accorde, mais ça rend moins con, et ça, c’est déjà beaucoup.
(page 20)
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La vérité, c’est qu’on ne mérite pas une si belle compagnie. La vérité, c’est qu’on ne mérite pas une si belle nature. La vérité, c’est qu’on ne mérite pas un si beau pays.
(page 36)
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C’est une bonne musulmane et comme tout bon musulman, elle avait un problème avec les chiens. Tout ça à cause de ces putains de hadiths. Vous savez, ces paroles qu’on a écrites quasi trois cents ans après la mort du Prophète.
(page 55)
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Mon grand frère, de trois ans mon aîné, duvet naissant, méprisant au possible parce que monsieur avait désormais trois poils sur la quéquette, a été le premier à découvrir le pot aux roses.
(page 49)
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Je la prenais par les pattes avant et je dansais avec elle, on passait des heures comme ça, à jouer ensemble. L’éduquer ? Jamais. J’ai envers ce mot-là la plus grande méfiance, et puis il faut être malade, avoir l’esprit tordu pour transformer son chien en singe savant, lui apprendre à faire des tours, lui donner des ordres à longueur de journée. Je m’en foutais qu’elle donne la papatte, qu’elle Pas bouger !, qu’elle Couchée ! Je voulais qu’elle bouge, je voulais qu’elle saute, je voulais qu’elle grimpe et qu’elle m’emmène avec elle.
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Les livres étaient à portée de main, et je me suis servi. C’est là que j’ai remarqué que personne ne vous cherche de noises quand vous avez le nez dans un livre. Ce n’était pas comme si vous deveniez invisible, mais votre visibilité devient d’une autre nature. Elle surprend, elle interloque. Les livres, pour beaucoup, c’est un truc qu’ils essayent de bien éviter comme des allergiques. Plus le livre est épais, plus vous faites fuir les gens autour de vous. Ils viennent pour vous emmerder, et là, surprise, ils vous voient absorbé par un pavé, alors ils repartent en se disant C’est quoi ce bordel ?, et ils vous oublient.
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Je lui murmurais que l’un comme l’autre, nous étions un bel abîme dans lequel les rêves se sont échoués.
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Non, je ne suis pas un islamiste. Je l’ai déjà dit aux flics et c’est là qu’ils ont arrêté de me tabasser. Je n’ai pas tiré ces balles au nom d’Allah mais au nom de Bella. Les islamistes, je ne peux pas les encadrer, ce sont des enculés comme les autres. Ils disent que les chiens sont impurs et que les femmes doivent rester à la maison à s’occuper des mioches. Mais moi je sais que les chiens sont purs et que sans le travail de mère, on aurait crevé la dalle.
(pages 14-15)
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S’emparer d’une arme à feu n’a rien de compliqué. On a employé du génie pour qu’elle soit conçue comme une extension de la main. À cette main qui nous a offert d’être des hommes, qui a saisi une branche à part pour nous extraire du monde des bêtes, on lui a offert un cadeau taillé sur mesure. La bestialité d’un claquement de doigt.
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