Temps de lune - Saison 1, tome 3 : Aux nuits sans lune

— Vous n'allez pas me tuer, si ?

— Je ne suis pas là pour ça... aujourd'hui.

Super !
Note pour moi-même : ne pas prévoir de planning dans les jours à venir. 

_ Eh bien, le voile est levé quant à la couleur de ton pelage, annonça Cahl en tenant un pan de la couverture entre ses doigts, afin de mieux contempler ce qui me chatouillait les cuisses.
_ Qu-quelle couleur? demandai-je avec fébrilité.
_ Blanche. Aussi blanche que la neige, chuchota le loup-garou. Aussi pure que je suis les ténèbres, ajouta Cahl d'un ton étrangement dépouillé d'émotion.

_ T'es tout à fait mon type de nana, et si un jour tu en as marre de perdre ton temps avec les débiles de sauvages, je suis dispo'.
_ Dans une autre vie, sur une autre planète, quand je me réincarnerai en poisson rouge.

_ Cela inclut se dandiner en se tenant la main?
_ Oui, cela inclut se dandiner en se tenant la main. On devra également se dévorer des yeux, s'appeler par des petits surnoms absolument ridicules et marcher sur des nuages de barbe à papa roses, avec pour fond sonore de la musique pop folk.
"Oh mon dieu! C'est quoi ce plan foireux?!"

"Je vais dormir avec Cahl. Encore. Durant deux mois. Ce qui nous fait huit semaines. Cinquante-six nuits. Six cent soixante-douze heures sur un lit... avec Cahl. Dieu me hait. Sûr." # Beth

Les loups ne se mangent pas entre eux... mais se tabasser ne leur pose pas de problèmes.

— Tu n'as pas un truc à nous dire ? Elle sort d'où cette soudaine force herculéenne ?

— Les épinards, tu es sourd ?

Le loup-garou s'avança d'un pas avec l'air de celui qui veut vous découper en carpaccio.

— Beth... gronda-t-il.

— Koran... le singeai-je, ironique.

Là encore, je perçus le pouvoir de Nomély.

Elle essayait de me dominer... cette... cette... elle tentait de me soumettre grâce à son pouvoir d'Alpha !

« Et elle péta les plombs » aurait cité un texte biblique.

Une entité se glissa en moi, jusque dans mes veines en un flux glacial. Ce n'était pas la « louve »... non, c'était l'autre...

Mes yeux se verrouillèrent à ceux de la fiancée de Koran et cette dernière sourit méchamment.

Étrangement, aucun des mâles ne tenta de s'interposer, surtout dans ce qui semblait être un « combat » sans l'option crêpage de chignons ou paire de baffes.

Oui... je supposais qu'il ne manquait plus que la piscine du petit dernier, celle à trois boudins, soigneusement remplie de boue, et nous deux en bikini pour combler leurs attentes.

Sans réellement m'en rendre compte, je levai ma main gauche devant moi et exécutai un petit mouvement du poignet comme si j'avais voulu lui donner une petite pichenette... qui l'envoya valdinguer contre le mur dans une espèce de souffle d'air chaud.

Wow.