AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de OceandreLaRenardouce


Marie Mangez, anthropologue, signe son premier roman, un thriller particulier.

Alice chercheuse en pleine écriture de sa thèse, effectue plusieurs stages d'observation auprès de thanatopracteurs aux profils divers. Mais c'est aux côtés de Sylvain, fermé, discret, comme mort, qu'elle se heurte à un mur. Elle peine à nouer un lien, à lui parler. Elle l'étudie, le regarde de loin, commence à comprendre qu'une certaine fascination de la mort l'habite, lorsqu'une étincelle fait briller ses yeux. D'autant que ce n'est que lorsque celle-ci apparaît qu'il semble retrouver un souffle de vie en lui…
De Sylvain, nous n'en savons que peu, jusqu'aux chapitres concernant sa famille... Et l'on comprend qu'un drame a mis fin à sa vie – sociale, intérieure... Cet homme d'apparence glacée, au talent sensible, forme un duo détonant avec Alice, joyeuse, boute en train.

Ce roman est sans cesse en fil tendu, en (des)équilibre avec le roman de Patrick Süskind « le Parfum ». L'autrice l'assume, malheureusement, cela ne suffit pas à faire oublier ce monument littéraire vertigineux, quand « le parfum des cendres » demeure au rez-de-chaussée.

Il est difficile de s'immerger totalement dans ces lignes au style plat, ennuyeux, jetant par-ci par-là de la poudre aux yeux avec des mots savants et impromptus. Alors, ce qui se promettait à être un thriller se transforme en une romance non assumée, mièvre et ennuyeuse.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}