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Critique de topocl


topocl
12 septembre 2015
"On lit ce qu'on aime, disait-il? tandis qu'on n'écrit pas ce qu'on aimerait écrire, mais ce qu'on est capable d'écrire. »


Un tout petit bouquin qui raconte ce qu'Alberto Manguel a déjà souvent évoqué : comment à 16 ans, il faisait partie des nombreux lecteurs qui remplaçaient les yeux de Borges et lui faisaient la lecture, admis dans son intimité. Sans souci d'exhaustivité aucun, quelques anecdotes et réflexions côte à côte avec la malice habituelle de Manguel et la passion affectueuse qu'il porte au grand homme.
C'est des plus agréable de découvrir quelques qualités et travers du grand homme, qui aimait tant la conversation qu'il choisissait des plats sans intérêt pour ne pas se laisser distraire, et évidement un amoureux des livres en lequel on prend plaisir à se reconnaître:


« Pour Borges, l'essentiel de la réalité se trouvait dans les livres ; lire des livres, écrire des livres, parler de livres. de façon viscérale, il était conscient de poursuivre un dialogue commencé il y avait des milliers d'années et qui, croyait-il, n'aurait jamais de fin. (...) Il ne se sentait jamais obligé de lire un livre jusqu'à la dernière page. Sa bibliothèque (qui, comme celle de tous les autres lecteurs, était aussi son autobiographie) reflétait sa confiance dans le hasard et dans les lois de l'anarchie. « Je suis un lecteur hédoniste : jamais je n'ai permis à mon sentiment du devoir de se mêler d'une affaire aussi personnelle que l'achat de livres."
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