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Citations sur Kipling, une brève biographie (13)

L'une des plus célèbres d'entre elles est sans doute -L'Enfant d'éléphant-, l'histoire d'un éléphanteau qui pose sans cesse des questions et reçoit pour toute récompense des coups et des ruades des adultes impatients. C'est une illustration parfaite de l'"insatiable curiosité" des enfants, dont Kipling avait fait souvent l'expérience. Lorsqu'il était petit chez tante Rosa, poser des questions lui était interdit et devenu adulte, il s'autorisait à interroger tout le monde à tout propos. Chaque fois qu'il rencontrait quelqu'un qui avait une spécialité quelconque-un ingénieur qui s'y connaissait en ponts, un capitaine qui savait tout sur les bateaux à vapeur, un médecin qui traitait certains types de maladies- il mettait le grappin dessus et s'efforçait de lui extorquer toutes les informations possibles. Il faisait grand usage de ces informations dans ces récits, qui sont truffés de détails complexes sur les activités et les savoir-faire du reste du monde. (p. 97)
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Soudain, il s'aperçut un jour que lire ne consistait pas seulement à pouvoir déchiffrer que "papa fume sa pipe", mais que c'était un moyen d'accéder à un ailleurs où il pouvait être heureux. (...)
Kipling lut donc en cachette, dans les recoins obscurs de cette maison horrible, et le sentiment de culpabilité qu'il éprouvait ne faisait qu'accroître son plaisir d'explorer les mondes nouveaux cachés entre les couvertures des livres. Son préféré était- Robinson Crusoé- qui lui permettait de rêver à un royaume à lui. (p. 23)
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Pour Kipling, les enfants étaient des héros qui parfois- mais pas toujours- devenaient des adultes acceptables, et c'était dans l'enfance que l'on pouvait trouver les plus grandes qualités-et parfois les pires défauts- d'un individu. (p. 60)
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[Kipling ] ne devint jamais un tourmenteur. "Que ce soit à cause de ma paresse naturelle ou de mon expérience passée, je ne fus pas tenté de brutaliser les autres à mon tour." A vrai dire, durant sa vie entière, Kipling fit preuve d'un sens aigu du - fair play -, de considération pour la faiblesse et de colère envers ceux qui abusaient de leur pouvoir ou de leur force. Peut-être fut-ce dans un esprit de revanche qu'il inventa Shere Khan, le tigre cruel des -Livres de la jungle-, qui finit vaincu et humilié par le petit Mowgli. (p. 29)
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L'écriture est un processus magique, à jamais mystérieux, même pour l'auteur. (p.21)
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Les parents de Kipling arrivèrent donc en Inde en tant que membres d'une classe dominante et Kipling fut élevé dans la conviction qu'en naissant anglais il avait hérité d'une situation de prestige et de pouvoir. En prenant de l'âge, il défendit néanmoins l'idée que l'exercice de l'autorité sur d'autres peuples, considérée par la plupart de ses compatriotes comme relevant d'un droit divin, n'était en vérité pas un droit mais une responsabilité, un privilège qu'il fallait mériter. (p. 13)
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Grâce à Crofts, Kipling apprit que la littérature était chose vivante et essentielle, et la joie intime que lui procurait la lecture, un sentiment qui le reliait à une communauté universelle de lecteurs passés, présents et à venir. C'était une leçon qu'il ne devait jamais oublier. (p.33)
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Grâce à Crofts, Kipling apprit que la littérature était chose vivante et essentielle, et la joie intime que lui procurait la lecture, un sentiment qui le reliait à une communauté universelle de lecteurs passés, présents et à venir. (p. 33)
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Kipling refusa cet honneur, de même que l'offre d'un titre de noblesse. Carrie le conforta dans cette attitude. Il estimait qu'il était de son devoir de servir son pays, mais il ne voulait pas se laisser entraver par des liens officiels, quels qu'il fussent. Il pensait qu'un écrivain doit, avant tout, être libre. (p. 71)
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" Dieu donne à tous les hommes la terre entière à aimer
Mais comme le cœur de l'homme est bien petit,
Il ordonne que pour chacun un endroit se révèle
le plus aimé de tous" (Kipling /p. 89)
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