AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Carmendb


Ce roman, le dernier de Henning Mankell, est la suite indépendante de Les Chaussures italiennes.
Violence et douleur dès la première ligne. "Ma maison a brûlé par une nuit d'automne." Cet incendie imprévisible - et sans doute criminel - a tout emporté. La superbe maison des grands-parents de Fredrik Welin, le médecin qui vit solitaire sur son île, n'est plus qu'un tas de cendres et de gravats, "il n'en subsiste que les fondations." Ses livres, ses cahiers, ses photos… tous partis en fumée. Il ne lui reste plus que des souvenirs.
Il n'a plus pour vêtements que ceux qu'il porte sur son dos et deux bottes suédoises, deux pieds gauches ! Il lui faudra attendre des semaines avant que la nouvelle paire ne lui parvienne, (à la fin du roman !). Fredrik est fortement soupçonné d'avoir allumé lui-même cet incendie, jusqu'à ce que, sur l'archipel, d'autres maisons brûlent.
Sa fille Louise vient passer quelques jours avec lui quand il lui apprend la triste nouvelle, mais ils ont toujours autant de mal à communiquer. Il fait la connaissance d'une journaliste, Lisa, chargée de rédiger un article sur ces tristes évènements. Relations troubles : il voudrait bien … mais il n'ose pas … Il se sent vieux et maladroit et pourtant il ressent du désir pour cette jeune femme.
L'énigmatique Jansson, l'ancien facteur hypocondriaque qui lisait le courrier avant de le distribuer, est toujours présent. Fredrik est certain qu'il cache un secret, il tentera de le percer.
On devine que derrière Fredrik Welin se trouve Henning Mankell avec ses réflexions sur les difficultés à communiquer, même avec ceux qu'on aime, les relations avec les autres, le temps qui passe, la vieillesse, la maladie, la solitude, l'amour, la mort…

Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}