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Critique de moussk12


J'ai bien aimé retrouver l'île et son occupant coupé de tout et de tous, hormis du facteur. Toujours aigri par la vie, ronchon, il a pris quelques années depuis Les chaussures Italiennes et évidemment, quelques années de plus, reclus, n'ont pas arrangé les choses pour lui. Non seulement il est devenu encore plus râleur (j'avoue que par moment, il m'a un peu agacée), mais maintenant sa maison a brûlé avec le peu de souvenirs qu'elle gardait.
Et cerise sur le gâteau, la police et la compagnie d'assurances le soupçonnent d'avoir mis lui-même le feu à sa maison. Une arnaque à l'assurance, ce n'est pas nouveau.
Et ce vieux grigou croit encore trouver l'amour dans la jeune journaliste venue faire un article sur l'incendie.
Et sa fille Louise venue lui annoncer qu'elle était enceinte. Mais Louise et lui sont comme deux roquets qui ne se supportent pas. En fait, ils sont pareils tous les deux.

Hening Mankell sait trouver les mots, le ton, pour parler de la vieillesse et de la peur de la mort. Ce n'est que de ça qu'il s'agit en fin de compte. La peur de mourir seul, de ne manquer à personne et avec l'incendie, de ne rien laisser qui puisse aider aux souvenirs, un journal, une photo, un objet personnel.

C'est bien écrit; ce n'est pas triste parce que le personnage est réactif, parfois à la limite du supportable. Il est plein de son passé. Une note d'espoir apparaît quand même.
En fait, si, au fond l'histoire est triste.
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