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Critique de domisylzen


Se plonger dans un bouquin de Henning Mankell, c'est comme rentrer le soir après une journée de boulot, se mettre en tenue de combat (non pas celle de la guerre, celle pour glander), se servir un café et se glisser dans un fauteuil confortable avec en ligne de mire la cheminée qui crépite et la porte fenêtre en guise de télévision. Votre chat vient se blottir sur vos genoux, manque plus que la pipe (mais bon je ne fume pas), faudra que je trouve autre chose ... Bref le temps s'arrête et le nectar coule à flot. La paix, la sérénité et le bonheur sont là.
Près Ystad au sud de la Suède, un habitant d'un petit hameau se réveille bien avant l'aube. Bizarrement il n'a pas entendu le cheval de ses voisins. Il se lève et avec sa femme constatent qu'un des carreaux de la maison voisine a été fracassé. A reculons il ira vérifier si tout va bien : l'homme est mort, la femme ne vaut guère mieux.
Henning Mankell se sert de son anti-héro, Kurt Wallander, pour exposer la dérive de ses contemporains vers un racisme de plus en plus ordinaire. Une enquête ou l'on découvre un Wallander entouré de sa famille qui lui échappe complètement :
- Sa femme vient de le quitter, fait qu'il ne supporte pas ;
- Son père peint inlassablement le même tableau, et devient de plus en plus sénile et irascible ;
- Sa fille, se dérobe constamment.
A ceux qui n'ont pas le polar dans les veines, je conseille celui-ci. Vous avez juste à lire le premier chapitre, Soit vous accrochez, faisant de vous un converti, soit vous n'accrochez pas, vous pourrez le refermer en attendant un autre moment et un autre auteur pour vous conquérir.
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