Le soleil sous la soie

Au terme de ce roman, j'ai bien envie d'écrire que des romans ainsi je voudrais pouvoir en lire à la pelle. C'est Jules Renard qui écrivait "Quand je vois le nombre de livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux".
Pour ma part, si les livres qu'il me reste à lire pouvaient être aussi agréables que les romans d'Eric Marchal, mon bonheur est fait.
J'ai retrouvé dans cette aventure, le même plaisir, la même fluidité d'écriture que dans le tome 1 du "Soleil suivant" ou de "là où rêvent les étoiles".
On est pris dans l'histoire et il n' y a pas un moment de lourd.
Je ne suis pas passionnée par les histoires d'amour mais, au delà de cet aspect, il y a tout l'aspect historique et l'aspect médical qui méritent qu'on lise le roman.
"Le soleil sous la soie" se situe avant "Soleil Suivant" puisqu'il explique la jeunesse du chirurgien Azlan.
Eric Marchal est décrit comme le Ken Follett français et je trouve que c'est tout à fait mérité.