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Critique de Davalian


Éric Marchal, surnommé le Ken Follet français a encore sévi !

Comme à son habitude, il nous a gratifiés, pour le millésime 2018, d'une nouvelle épopée sous forme d'un pavé d'un peu plus de 600 pages en grand format. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les romans précédents pour être à son aise ici. le ou la novice ne comprendra certes pas toutes les références, mais cela reste secondaire et n'aura donc que très peu d'impact.

Cette fois-ci l'auteur nous fait essentiellement voyager dans le Londres des années 1908-1910 en s'intéressant au combat des suffragettes qui sert ici de fil rouge mais qui laisse de la place à une profusion de thèmes secondaires plus intéressants les uns que les autres : il va être question de politique, de médecine, d'art… le programme est riche et varié et va bien au-delà des promesses de la quatrième de couverture.

Il est difficile de limiter le roman à une histoire en particulier, car le scénario est foisonnant et mené par une galerie de personnages charismatiques, attachants et hauts en couleurs. le protagoniste est ici difficile à déterminer. S'agit-il de l'étrange Olympe Lovell ou du mystérieux Thomas Bellamy ? Tout le monde est d'accord pour considérer un certain aristocrate comme personnage secondaire… mais il n'est que le seul d'une très longue liste.

Il faudra également compter avec des nombreux personnages historiques qui feront leur apparition : femmes et hommes de leur temps, monarque, politiciens, artistes…. La liste est longue et certains retiennent davantage l'attention que d'autre. C'est notamment le cas de Arthur Conan Doyle qui fera ici quelques apparitions réussies.

Si l'histoire et la galerie des personnages sont aussi riches qu'intéressantes, l'ensemble se laisse facile lire et se révèle étonnamment peu complexe. Voici une intrigue dans laquelle l'on entre facilement, même en étant fatigué ou déconcentré. le style de l'auteur fera le reste : impossible de lâcher ce pavé.

Même si l'actualité résonne des échos de la cause féminine ce qui peu indisposer les plus rétifs, ce roman parvient à se hisser au-delà et à proposer une nouvelle épopée qui milite pour la cause des femmes tout en proposant quelque chose qui ne laisse pas indifférent. Certains épisodes marqueront les esprits. ? L'ensemble reste un roman qui permet de s'évader du quotidien.

Les heures indociles est une nouvelle réussite d'Éric Marchal qui vaut le coup de s'y attarder. de bons moments de lecture garantis !
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