Un album de toute beauté. le dessin de
Carlotta Dicataldo, le soin apporté à la mise en page, au découpage, aux couleurs... Et cette couverture ! J'ai adoré.
Le scénario d'
Irene Marchesini commence très bien en nous plongeant tout de suite dans une histoire qui va parler d'exclusion, d'obscurantisme et de toute la sottise humaine. La première partie est vraiment réussie.
Trois points m'ont cependant suffisamment déçu pour me sortir de mon émotion première.
Le parti pris scénaristique : tous les hommes et tous les garçons sont méchants, tandis que les femmes et les filles sont bien gentilles. le père et le frère sont détestables, la mère et les soeurs sont aimantes.
Aucun personnage masculin n'est positif, comme s'il n'y avait jamais eu aucun homme capable d'empathie, ou jamais aucun sorcier condamné au bûcher. Ça en devient caricatural. le sexisme fonctionne dans les deux sens...
Je ne développerai pas le deuxième point pour ne pas divulgâcher. C'est une histoire de couture.
Quant à la fin... On annonce un prochain tome ?
En bref, un dessin magnifique, une première partie d'histoire géniale et une seconde partie décevante. Dommage.