AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 28 notes
5
1 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quatre personnages pour autant d'histoires : celles de Colombino, Leda, Lisander et José, plus connu sous le nom de Garibaldi, ont pour toile de fond l'Italie de la première moitié du XIXème siècle. La marche vers l'unité italienne est en cours, et chacun des protagonistes a rendez-vous avec son destin et avec la grande Histoire. Premier roman ambitieux de l'écrivain italien Alessandro Mari, salué par la critique lors de sa sortie en 2011, voici aujourd'hui Les folles espérances et ses impressionnantes 1150 pages !

« Maudite merde et misère de merde ! ». Ainsi s'exprime Colombino, surnommé le trimballe-merde, un garçon de 16 ans, recueilli par le prêtre don Sante, et qui transporte avec son inséparable mulet Astolfo du fumier dans le petit village de Sacconago, dans le Haut-Milanais. Naïf, sincère, et profondément amoureux de Vittorina et de ses « yeux de vache », il se met en quête d'aller chercher l'aval du pape (!) pour épouser cette dernière en convainquant sa famille hostile au rapprochement. Colombino ne se doute pas de la durée du périple et des péripéties qui l'attendent.
Leda, quant à elle, est retenue dans un couvent et pense à son amoureux en espérant qu'il vienne la délivrer. Elle finit par s'échapper et devient espionne malgré elle, une tâche qui la mènera à Londres pour surveiller Giuseppe Mazzini, républicain exilé depuis 17 ans, et travaillant sans relâche à l'unification de son pays.
Il y a ensuite Giuseppe Garibaldi, l'un des futurs pères de l'unité italienne, un véritable personnage de roman, fougueux, passionné, qui participe tout d'abord à la lutte pour la République contre l'Empire portugais au Brésil, puis se met au service de l'Uruguay avant de rentrer en Italie ; sans cesse épaulé par son épouse Aninha pour lequel il eut un véritable coup de foudre.
Enfin, Lisander, un jeune peintre qui s'intéresse à la photographie naissante, clôt le quatuor des personnages principaux. Ambitieux, cynique, rêvant de s'enrichir, il n'hésite pas à franchir les portes de l'asile pour mettre en scène des folles dans des positions scabreuses, photos qu'il revend ensuite au marché noir.
Vous l'avez donc compris, les quatre personnages principaux sont extrêmement différents. Leurs histoires alternent tout au long du roman, qui s'étale de 1837 à 1850, dans des lieux très variés, mais ont un point commun : la passion qui anime chacun d'entre eux. Une énergie qui transparaît d'ailleurs à travers tout le roman. Dans la dernière partie, leurs destins commencent à se croiser sur fond de batailles pour l'unité italienne.
Alessandro Mari fait preuve d'une grande précision dans l'écriture ; on suit chaque récit dans les moindres détails. C'est un livre ambitieux, bien documenté, que je n'ai, pour autant, peut-être pas apprécié à sa juste valeur. En effet, j'ai eu du mal à véritablement rentrer dans le roman et trouvé le début de certaines histoires (celle de Leda par exemple) assez fastidieuse ; cela s'est néanmoins vite corrigé après 250-300 pages. La deuxième réserve concerne la fin qui, malgré une vraie intensité sur certains passages, ne m'est pas paru limpide sur le fond historique, sûrement en raison de mes connaissances limitées sur le Risorgimento.

Lien : https://etsionbouquinait.com..
Commenter  J’apprécie          00

Lecteurs (84) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
827 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}