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Critique de Yvan_T


Abandonné sur un cliffhanger de format lors du tome précédent, c'est avec grand plaisir que le lecteur découvre la suite et fin de ce diptyque d'anticipation.

Après une mise en place qui dévoilait lentement le côté malsain de cette société capitaliste à la dérive, dont le sommet s'adonne à des jeux malsains et cruels consistant à louer le corps d'un pauvre afin d'en prendre possession pendant quelques heures, cette suite nous plonge au sein d'une course-poursuite haletante. C'est un voyage spirituel au sein d'un inconnu qui avait permis à notre héros d'échapper de justesse aux balles d'un tueur lancé à sa poursuite en fin de tome précédent. Un voyage qu'il va d'ailleurs devoir reproduire à plusieurs reprises afin de garder la vie sauve. Cette approche scénaristique consistant à prendre systématiquement le contrôle d'un autre corps étranger afin d'échapper à son poursuivant n'est pas sans rappeler le pitch de « Fallen », où Denzel Washington poursuivait un esprit voyageur qui fredonnait inlassablement le refrain « time is on my side ». Si cette course-poursuite s'avère tout aussi prenante que celle de « Fallen », ils sont ici deux à pouvoir voyager de corps en corps, ce qui permet à Damien Marie de conclure la poursuite par un rebondissement digne du film Face-off.

Outre cette course-poursuite, qui rythme cette deuxième moitié de diptyque, il faut également noter le changement de décor de ce second volet. Des décors luxueux de Reason-Hill, on passe ici aux ghettos baignant dans la pauvreté et offrant une réserve illimitée d'hôtes pour ce jeu immoral auquel se livrent les gosses de riches blasés par la monotonie d'une société totalement artificielle. L'auteur profite également de ces prises de possessions corporelles successives pour éclairer de nombreuses zones d'ombre de son cyber-thriller d'anticipation. On en apprend ainsi un peu plus sur les véritables intentions de la NEED, cette multinationale qui fait apparemment plus que développer des jeux visant à occuper une jeunesse dorée avide de sensations fortes.

Les implications de la NEED laissent d'ailleurs la porte ouverte à un second cycle !
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