Cette nuit ressemble tellement à un adieu qu’elle m’en déchire l’âme. Tout en me promettant l’infini…
Ce qu’il ne sait pas, c’est que je projette de ne plus jamais le laisser partir. Si je pouvais atteindre mon téléphone, je crois que j’appellerais un taxidermiste pour nous faire empailler comme ça. Pour toujours.
Deux jours sans lui et j’ai eu l’impression de dépérir. Ce silence assourdissant après toutes ces semaines emplies de rire, c’était bien trop déprimant.
Ma tante qui s’occupe de moi, c’est un peu comme si un ours s’occupait d’un agneau. Improbable et pas vraiment rassurant.
Il faut que je me calme, sans quoi, on écrira très bientôt sur mon épitaphe : « Il aurait pu écrire avec Andy mais il est mort avant. C’est quand même ballot ! »
À travers ses mots, il parvient à montrer à quel point nous ne devrions pas avoir honte de ce que nous sommes, à quel point nous devrions vivre comme nous l’entendons.
Même si tu n'es pas le bout-en-train auquel je m'attendais, tu es... tu es Andrew Robin. Et Andrew Robin est plus fort que ça.
Moi, je veux rêver. Imaginer que je suis un prince et que l'autre l'a compris. Je veux la grande histoire, la romance et les papillons dans le bide. Que l'autre me rende aveugle tellement il brille. Qu'il m'ensorcelle et me fasse perdre la tête. Qu'il me rende accro, dépendant,amoureux et en manque. Je veux le grand frisson, la chute vertigineuse, le grand huit, bref, qu'il rende ma vie plus palpitante et féérique de Disney World, au bas mot...
Sous la pluie battante, nous nous embrassons furieusement, nous nous embrassons comme si nous avions passé des mois à chercher notre souffle, ignorant que c’était l’autre qui le possédait.
C’est si… cette nuit ressemble tellement à un adieu qu’elle m’en déchire l’âme. Tout en me promettant l’infini… le bonheur si fragile qui ne dure jamais de toute manière.