Encore et toujours ce "mais" qui guide ma vie...
La tempête devient légère brise si on lui impose des chaines. L'existence n'a de sens qu'au coeur de l'ouragan. Entrave-moi l'esprit, attache-moi à la raison...même la plus belle cage ne restera éternellement qu'une geôle trop étroite. La passion ne sera plus si tu lui inventes une prison.
J'imagine qu'il loupe l'info, ce serait quand même super con que l'on se s'épluche jamais les roustons à cause d'un malheureux malentendu.
Tu es le feu, Axel. Tu pétilles, tu exploses et… tu caches tout ce que tu es derrière ce masque que tu portes si bien. Finalement, tu ne montres pas qui est Axel White.
Un peu comme tout notre royaume, finalement. Nous l'avons laissé tomber dans l'oubli, prendre la poussière. Solution facile et réconfortante, éliminant pas mal de risques de chute ou de choc, mais qui ne produit comme effet que l'enterrement et une petite mort silencieuse.
La royale caresse de l’obscurité comme seule confidente, unique remède à mon âme défaillante.
- Et dans leur quotidien, ils sont juste... des hommes.
- Ah ? Même lui, là- bas, avec le pentagramme tatoué sur le front ? Ou celui- ci, avec sa crête rouge et la chaîne pendant de sa lèvre ?
Mécaniquement, je lève les yeux vers la scène pour y apercevoir un type, blond, moulé dans un pantalon de cuir, son torse nu éclairé par quelques projecteurs. Axel White. Il approche du bord et attrape le micro devant lui dans une attitude féline, langoureuse et on ne peut plus sexy.
C’est une force plus puissante que ma volonté qui me pousse vers lui. Même s’il n’a pas de rang intéressant, ici ou ailleurs. Même s’il n’obéit à aucune règle. Même s’il me paraît fou la moitié du temps. Il porte en lui ce vent de liberté qui me manque. Il m’étonne sans cesse par son discernement. Il me fait rire. Je ne sais pas quoi dire de plus, ce n’est même pas explicable. C’est lui, c’est tout. J’ai besoin de savoir, de voir, de tenter. J’éprouve ce sentiment que, si je ne vais pas vérifier par moi-même ce que je pressens, je le regretterai toute ma vie.