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C'est l'histoire de Mila une réunionnaise accueilli dans un orphelinat de la métropole. L'arrivée de ces enfants sont mal vu dans le village de la Creuse. Mila va retrouver du réconfort auprès d'Ernestine et Hector les épiciers qui ne peuvent pas avoir d'enfant. Ils vont vouloir l'adopter mais ça ne va pas être si simple.
Cette fiction écrite à 4 mains évoque une part de notre Histoire quand on envoyait des enfants dans les endroits vides de la métropole. On ne peut être que touché par l'histoire de Mila qui essaye de se construire et de comprendre son passé. On ressent également de la colère de se que l'on a fait vivre à ses enfants arrachés à leur île
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L'enfant du volcan” est un roman où la fiction se mêle à l'histoire et se réfère à une page sombre : Mila est l'une des 1600 enfants de la Réunion qui ont été transférés en métropole de 1964 à 1984.
Ils étaient déclarés pupilles, même si certains ont été enlevés à leur famille pour leur offrir de meilleures conditions de vie.
Michel Debré, alors député de l'île, a fait évacuer le “trop-plein” de la surnatalité car “la Réunion est hors d'état d'absorber toute sa jeunesse. Une part doit venir en métropole.”

Ce livre entame une restauration mémorielle de drames restés dans l'indifférence.

L'autrice et son fils narrent l'amitié touchante liant un couple simple et vieillissant, sans enfant, à une fille qui va bousculer leur vie comme une éruption volcanique.

Les personnages sont pittoresques et attachants.
Les dialogues équilibrent les descriptions et sont remplis de mots d'enfants amusants : “On te pisse sur les pieds et on t'explique qu'il pleut.”

C'est avec une écriture douce et lumineuse que les auteurs ont fait d'une tragédie une histoire émouvante, donnant chair à cet invraisemblable drame vécu par les enfants déplacés.
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Ghyslène Marin puise aux sources de son propre passé et mêle la fiction à son histoire personnelle dans ce joli roman bouleversant.

"Mila, l'enfant des roches volcaniques, l'enfant au regard de lave, l'enfant aux mots brûlants".

Ernestine en mal d'enfant, qu'elle n'a pu avoir avec son mari Hector,
Ernestine qui va laisser s'apprivoiser à leur contact, cette enfant révoltée,
livrée à la solitude et au racisme.

Hector, considéré comme l'idiot du village depuis sa plus tendre enfance, qu'on surnommait "hirsute" à l'école,
Hector que tous se plaisent à dire, qu'il est fou et idiot,
Hector et sa sensibilité à fleur de peau, à fleur de coeur, taiseux bien souvent ; des mots rares mais des mots virevoltants, des mots consolants, des mots puissants, des mots jetés par brassées de pensées, que seules Ernestine et la petite Mila attraperont au vol comme autant de couleurs chatoyantes pour adoucir la vie.

Le thème - D'une tristesse sans nom, cruauté gratuite, racisme imbécile
et cette décision d'une Administration sans coeur et sans état d'âme, d'un "remplissage" dans un Département déserté par l'exode rural, la Creuse.

La séparation d'avec leurs familles consentantes ou trompées par l'Administration,
Promesses d'avenirs troubles,
Destin de ces petits déracinés dans un climat de totale indifférence face
à tous ces cris de détresse ignorés.

Amour déchirant et déchiré entre trois êtres simples et épris d'un même désir d'une Vie familiale sereine.

Ai reposé ce livre avec dans le coeur une profonde tristesse,
car bien qu'en en ayant entendu parler,
l'autrice a su me toucher à travers une écriture vraie et profondément sensible.

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L'enfant du volcan est un livre dans lequel la fiction côtoie la réalité. Pendant près de 20 ans, de 1963 à 1981, des milliers d'enfants sont arrachés à leur terre natale de la Réunion et à leur famille pour repeupler des zones désertiques dans les campagnes françaises. Un scandale d'état qui a éclaté bien plus tard, puisqu'il aura fallu près de 20 ans encore avant que les premières contestations naissent de la part des familles bafouées.

Ici, à Saint-Avre, petit village de 800 habitants dans la Creuse, le château municipal, devenu orphelinat, accueille des centaines d'enfants réunionnais, déracinés et séparés de force de leur famille. C'est dans ce village que vivent Ernestine et son mari Hector, un couple vieillissant, sans histoire, mais parfois moqués, du fait de l'étrangeté d'Hector, que les autres habitants ne considèrent pas comme normal. Ernestine tient l'épicerie du village et a le bonheur de voir quotidiennement la petite Mila passer dans sa boutique. Une bouffée de fraîcheur, de gaieté et de bonne humeur, qui vient mettre de la joie dans la vie de cette petite mamie, qui n'a jamais pu avoir d'enfant. Les jours passant, le couple s'attache davantage à cette petite fille, qu'ils invitent fréquemment à passer le week-end loin de l'orphelin, dans leur maison douillette. Un havre de paix pour elle, qui n'a jamais connu l'amour familial.

Mila détient un sacré caractère. Elle a un tempérament de feu, elle est dynamique, enjouée, honnête, parfois directive, mais très attachante. C'est une personnalité qu'elle s'est forgée seule à l'orphelinat, alors qu'elle se retrouve entourée d'enfants dans le même cas qu'elle, sans attaches familiales, obligés de se conforter aux règles strictes imposées par les soeurs, directrices de l'établissement. J'ai été émue par cette jeune fille, si fragile mais pourtant si forte. Son histoire est à l'image des milliers d'autres, qui n'ont pas pu avoir une enfance décente, en raison de la migration forcée imposée à leurs familles. Chaque famille pensait donner des conditions de vie plus clémentes à leurs progénitures, d'autres signaient les documents sans même les lire, parfois en raison de la peur, parfois par manque d'éducation. Bien que le scandale ait éclaté et que les tords tentent d'être réparés, il est essentiel de mettre en lumière cet épisode dramatique, pour montrer tout le tragique de cette histoire : le racisme subi par les enfants déplacés, la méchanceté, la discrimination à leur égard, leur perte totale d'identité et de repères. Autant de faits marquants qui les empêcheront certainement de se construire convenablement.

Malgré tout l'intérêt que j'éprouve pour cette histoire, j'ai trouvé qu'il y avait un fossé entre le fond – le contexte global, les faits historiques alliés à la fiction – et la forme – comment tout ça est décrit. Bien malgré moi, j'ai parfois ressenti de la lassitude et un peu d'ennui en lisant ce livre, non pas à cause de l'histoire, mais plutôt de la façon dont elle était écrite. J'aurais sans doute aimé plus de dynamisme, une écriture moins pesante, plus aérée et aérienne.

Une histoire émouvante sur les milliers d'enfants réunionnais déportés en France pour repeupler les campagnes. Un habile mélange de fiction et de réalité, pour mettre en lumière cet épisode dramatique de l'histoire de notre pays et les conséquences directes et indirectes engendrées pour les enfants et leurs familles.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Après la guerre, le village de Saint-Avre, dans la Creuse, s'est vidé. Les écoles ont fermé, seul l'hospice a résisté. En 1969, le Département a alors décidé de le réaffecter. Pour contrer l'exode rural, il a d'abord été destiné à devenir un établissement d'accueil pour les enfants atteints de maladies tuberculiniques. Ils sont arrivés par petits groupes. Ils étaient pleins d'énergie, ne semblaient pas avoir de problème de santé. Certains villageois ont fait part de leur mécontentement. « On les trouvait bruyants, mal-élevés et querelleurs. On n'aimait pas leur teint basané, leurs yeux bridés, leurs bouches trop grandes. On n'aimait pas certains prénoms qui ne figuraient pas dans le calendrier des saints. » (p. 61) Ils s'appelaient Mila, Tiago, Rose-Neige, etc. et ils étaient orphelins.
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Ernestine et Hector étaient les seuls à apprécier la vivacité de cette jeunesse. Propriétaires de l'épicerie, ils étaient indulgents avec cette clientèle indisciplinée. Hector monta même un stand d'articles de plage, alors qu'il n'y avait pas la mer aux alentours. « Pour faire rêver les gosses ». Ernestine avait vingt-cinq ans quand ses parents l'ont forcée à se marier. Elle n'aimait pas celui qui était surnommé « le Demeuré ». Après la guerre, elle l'a vu de manière différente. Hélas, ils n'ont pas eu d'enfants.
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En 1973, la gestion de l'orphelinat a été confiée à deux femmes à l'allure aristocratique. Elles étalent soeurs. Cette même année, est arrivée Mila, âgée de neuf ans. Elle venait de la Réunion. Pour peupler les campagnes métropolitaines, des enfants ont été arrachés à leur île. La liste de critères pour les enlever à leur famille s'était étoffée. « Pendant deux décennies, l'exportation d'enfants se poursuivit. Les parents se trouvaient confortés par l'assurance qu'on leur donnait que leurs enfants reviendraient passer les vacances sur l'île. Aux enfants, on promettait une instruction : ils deviendraient médecins, avocats, banquiers. » (p. 68) Deux mille cent cinquante enfants furent transférés.
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Le jour des obsèques d'une des demoiselles qui tenaient l'établissement, Hector se meurt. Ernestine déroule ses souvenirs et s'attarde sur ceux qui concernent Mila. Elle raconte leur rencontre et l'attachement du couple à la petite déracinée. Sa vivacité emplissait leur vie et ils auraient tant aimé lui offrir ce qu'elle recherchait. Mais l'administration remplit des lignes et ne se préoccupe pas des sentiments. Auprès du vieux couple, l'enfant s'est dévoilée et s'est transformée. Auprès d'elle, Ernestine et Hector se sont ouverts. Tous trois se sont apprivoisés et aimés. Hector, que tous appelaient « le Demeuré », a offert le respect et la liberté d'être elle-même à la petite ; Ernestine lui a donné sa patience et son écoute. Hélas, les autorités n'aiment pas que les règles soient contournées.
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Avec son fils Léo, Ghyslène Marin, a fait appel à son histoire pour écrire L'enfant du volcan, un roman poignant dans lequel la fiction se mêle à la réalité. J'ai aimé la petite Mila, qui cachait ses souffrances sous une carapace d'impertinence. Je me suis énormément attachée à Ernestine et à Hector qui, avec abnégation, se sont employés à adoucir son quotidien et à lui proposer une image de bonheur. Tous trois m'ont émue et j'ai aimé la délicatesse avec laquelle sont décrits leurs liens. J'ai été en colère envers l'Etat français, qui a utilisé des enfants à des fins démographiques, sans hésiter à détruire des vies. J'ai été touchée par la sensibilité du récit : les sentiments d'Ernestine sont dépeints avec pudeur et émotion. J'ai adoré L'enfant du volcan.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Une histoire familiale à quatre mains cela ne se refuse pas surtout quand elle est aussi intense que bouleversante que celle-ci. Elle prend sa source dans un épisode honteux de l'histoire de France. A l'époque de la désertification des campagnes, la Creuse s'est vu enrichir d'enfants «  orphelins » venant de l'île de la Réunion, un repeuplement voulu par l'État français entre 1964 et 1984. L'enfer est pavé de bonnes intentions et ce qui partait, osons l'espérer d'un bon sentiment va se transformer en rapt abusif.

C'est au travers de l'histoire d'un couple vieillissant Ernestine et Hector que nous allons rencontrer les enfants et plus particulièrement la petite Mila 10 ans. Hector passe pour l'arriéré du village et Ernestine tient l'épicerie, c'est là qu'elle rencontrera la petite Mila. La narration se partage entre Ernestine, ses souvenirs au crépuscule de sa vie, principalement son regret éternel de ne pas avoir eu d'enfant et Mila dont l'innocence et le côté écorché vif vient nous serrer le coeur. J'ai trouvé très émouvant de lire la peine, la blessure jamais cicatrisée d'Ernestine et celle que l'on devine chez Mila. Dans un style sensible et imagé, l'histoire se déroule et vient faire vibrer des notes d'injustice face aux épreuves de la vie. On y parle du désir d'enfant mais aussi de l'enfance sacrifiée. Une histoire qui n'est pas s'en invoquer la généalogie, le besoin de savoir d'où l'on vient, de connaître son histoire. Des thèmes atrocement douloureux quand ils ne sont pas comblés et que l'on a tous le droit de connaître. On comprend alors la nécessité de lever le voile sur cet épisode insensé qui fait froid dans le dos. Qui en parlera le mieux qu'une ancienne enfant de la Creuse et son fils dans un travail de l'ordre de la réparation. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Dans le village de Sainte-Avre, le château est devenu l'un de ces orphelinats qui accueillent les enfants de là-bas. Il est dirigé d'une main de fer par madame et mademoiselle, deux soeurs portées sur la religion et le méthodes radicales pour faire passer le message, autorité, respect, silence.

Là, certains enfants ont beaucoup de mal à s'habituer. Cauchemars, angoisses, nuits sans sommeil, terreurs enfantines, rien ne leur est épargné dans cet environnement austère et déshumanisé. Bien sûr il y a le jour des familles pour tester lesquels pourraient être adoptables, ou pourraient bien servir à la ferme, pourquoi pas. Et puis il y a ceux qui restent un peu plus longtemps.

Mila est de ceux là.

Mila aime aller au village, et s'asseoir dans l'épicerie d'Ernestine la silencieuse et d'Hector son époux que certains jugent pas fini. Au fil des ans, une forme d'amitié se noue entre la petite fille venue de loin et ce couple bizarre. Mila est une des rares à vouloir savoir d'où elle vient, qui étaient ses parents, comment ils sont morts, et cherche à comprendre pourquoi elle et tant d'autres se sont retrouvés là. Elle bouscule les certitudes ou les silences acceptés par d'autres, rejette obstinément cette facilité d'oubli qui permet de mieux vivre le présent.

Lorsque l'amitié entre ce couple en marge du village et l'enfant du volcan devient trop grande, tout sera mis en oeuvre par l'administration pour les séparer. La méchanceté des villageois aidant fortement à faire le mal là où un bonheur simple aurait pu leur être offert.
Des années plus tard, c'est Ernestine qui nous raconte leur histoire.

J'ai aimé cette façon toute en émotion de nous présenter cette période souvent méconnue de notre histoire récente. le sujet n'est pas facile à traiter, il l'est ici avec une pudeur qui laisse transparaître l'émotion et la douleur, les questionnement et les attentes.
Les personnages principaux sont attachants, totalement décalés dans le monde qui les entoure, ce sont pourtant eux qui démontrent les plus beaux sentiments.

chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2023/02/18/lenfant-du-volcan-leo-et-ghyslene-marin/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Livre très intéressant sur un pan de l'histoire commune de l'Ile de la Réunion et de la France. Pan de l'histoire peu ou inconnu de la plupart d'entre nous. Cette histoire c'est le témoignage de l'auteur de ce roman écrit à quatre mains avec son fils pour que jamais nous n'oublions ces milliers d'enfants arrachés à leurs familles pour venir en métrôpole, vivre une vie « meilleure ». Meilleure en orphelinat !!! Sous couvert d'absorber la natalité très élevée en Réunion, des enfants ont été placés dans des villes peu habitées entre 1962 et 1984.

C'est un livre émouvant et touchant qui m'a vraiment émue parfois aux larmes. Ici il est question de Mila une petite réunionnaise qui se lient d'amitié avec deux épiciers Ernestine et Hector sans enfant (ils ne peuvent en avoir) dans un petit village de la Creuse. Il y a beaucoup de rythme, j'ai été happée par les personnages attachants et leurs histoires et j'avais envie de connaître la suite à chaque page, si bien que je l'ai lu d'une traite. C'est émouvant, drôle, emplit de poésie et on apprends beaucoup sur l'Histoire ce qui ne gâche rien.

L'auteur a réussi avec brio à nous faire partager les émotions dans les deux camps, à savoir celui des villageois qui voient venir des milliers d'enfants, basanés aux prénoms exotiques et non conventionnels (il faut penser qu'à l'époque seuls les prénoms du calendrier des saints avaient grâce à leurs yeux), ils les trouvaient mal élevés, trop bruyants avec des faciès qu'ils ne connaissaient pas. Celui de ces enfants qui n'avaient jamais rien vu d'autre que leurs îles et jamais quittés leurs parents. Enfants, qui avaient l'habitude des grands espaces. J'ai aimé la relation entre les épiciers et la petite Mila, ils ont réussi à s'apporter mutuellement des choses et grandir ensemble.

Mélange de fiction et réalité, l'auteur a fait appel à ses souvenirs pour témoigner d'une partie de l'histoire qui n'a rien de glorieux, j'avoue avoir eu des moments de colère envers ce pays qui n'a pas hésité à briser des familles et faire des promesses impossible à tenir. C'est un livre qui résonne encore après l'avoir lu et que je conseille fortement.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Ernestine a été mariée très jeune à Hector, surnommé « le Demeuré ». Elle vit alors une vie sans saveur, marquée par la guerre et par leur incapacité à avoir un enfant.
Tout change lorsqu'un orphelinat s'installe dans le village et qu'Ernestine rencontre Mila.
Cette jeune enfant sauvage est une déracinée, une des nombreuses que l'on a arraché à sa famille pour « la sauver » de conditions de vie précaire, selon l'Etat et surtout pour les quotas!
Mila amène de la vie chez Ernestine et son mari lors de ses passages et créera avec eux un lien indéfectible, du moins jusqu'à ce qu'elle disparaisse pour une autre vie…

Ce roman a été pour moi un déchirement! J'ai été bouleversée par le traitement réservé à ces enfants en orphelinat et par les raisons qui les ont conduits là.

Ernestine est désarmante de patience et de bienveillance face à une Mila sauvage, en colère et traumatisée. Suivre le long chemin de l'apprivoisement de l'enfant a été émouvant, troublant et vraiment prenant!

La plume est modeste, laissant toute la place au récit avec délicatesse et humilité.

La maternité, les maltraitances en foyer, la guerre, le racisme, la quête de soi et la famille du coeur sont au centre de cet ouvrage impactant.

La beauté des liens du coeur, de la famille qu'on se choisit et toute la joie et le bonheur que Mila a apporté au couple en font un livre magnifiquement beau et triste à la fois.
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Un roman poignant. J'avais déjà lu L'île aux enfants d'Ariane Bois sur ce thème des enfants déplacés de la Réunion, mais ce récit est différent car ce ne sont pas seulement les histoires de ces enfants, c'est aussi un roman sur la tolérance dans ses grandes largeurs.

L'histoire de Mila, Ernestine et Hector est celle de l'amour, un amour qui se moque de l'apparence, du qu'en dira-t-on. C'est aussi le roman de la famille que l'on se choisit.

Un magnifique roman !
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