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Citations sur Le Riz et la mousson (6)

La nature est comme un animal sauvage que vous avez dressé à travailler pour vous. Aussi longtemps que vous êtes sur vos gardes et que vous avancez avec prudence et réflexion, elle vous accorde son aide; mais détournez les yeux un instant, soyez distrait ou insouciant, elle vous prendra à la gorge.
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- Il ne faut pas pleurer, mon amour. Il faut se résigner à l'inévitable.
- Chut, dis-je. Repose-toi, tu vas aller mieux.
- Il suffit que j'étende la main, dit-il, pour sentir le froid de la mort. Veux-tu me prendre dans tes bras quand le moment sera venu ? Je suis en paix. Ne pleure pas.
- Si je pleure, dis-je, ce n'est pas sur toi, c'est sur moi, mon bien-aimé, comment pourrai-je supporter l'existence sans toi qui est mon amour et ma vie?
- Tu n'es pas seule, dit-il. Je vis dans mes enfants.
Il se tut. Puis je l'entendis murmurer mon nom et je me penchai vers lui.
- Nous avons été heureux ensemble, n'est-ce pas ?
- Toujours, mon amour, toujours.
- Tout se précipite, dit-il. Etends-toi un peu à côté de moi.
Je mis mon visage contre le sien : son souffle caressait ma joue, doux et léger comme un pétale de rose ; puis il soupira, comme de fatigue, et tourna vers moi son visage ; et c'est ainsi que s'enfuit son âme si tendre et que la lumière s'éteignit dans ses yeux.

561 - [J'ai Lu n°117, p. 243]
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Oubliez ce qu'on dit et ce que vous avez appris.
Il n'y a pas de grandeur dans le besoin, ni dans la résignation.
Il gisait sans bouger, comme un oisillon blessé ; épuisé, les lèvres desséchées et parcheminées, le corps incapable de continuer la lutte.

Je regardais la campagne autour de moi, et ce spectacle rendit la vie à mon âme épuisée.
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Je passai ma langue sur mes lèvres mouillées. Elles avaient un goût de sel, et la douce fraîcheur de la pluie. Je ne m'étais pas rendu compte que je pleurais.
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La nature est comme un animal sauvage que vous avez dressé à travailler pour vous. Aussi longtemps que vous êtes sur vos gardes et que vous avancez avec prudence et réflexion, elle vous accorde son aide ; mais détournez les yeux un instant, soyez distrait ou insouciant, elle vous prendra à la gorge.
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Je profitai des loisirs que j'avais maintenant pour me remettre à écrire. C'était mon père qui m'avait appris à lire et à écrire. Les gens prétendaient qu'il l'avait fait parce qu'il voulait que ses enfants soient supérieurs aux autres ; c'est possible, mais je suis certaine aussi qu'il savait qu'il m'assurait ainsi une consolation dans l'affliction et une joie dans la tranquilité. Il avait mis à instruire ses six enfants - j'étais la plus jeune d'une dizaine d'années - la patience qu'il apportait à toutes choses. " Travaille bien" me disait-il en me regardant m'occuper avec l'ardoise et le crayon. " Qui sait quelle dote tu auras quand le moment sera venu ! "
Ma mère disait : " Une fille n'a pas besoin d'être savante. A quoi tout cela servira-t-il quand elle aura à s'occuper de son mari et de bons gros garçons."

562 - [J'ai Lu n°117, p. 18]
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