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Critique de Philios


Clarissa, une ambitieuse londonienne à la petite vie terne fait la connaissance d'un châtelain veuf, maître d'un délicieux manoir Tudor. Elle se met à rêver d'en devenir la propriétaire et met tout en oeuvre pour séduire Thomas, le maître des lieux, ainsi que ses deux veilles tantes, pas très nettes … Ne pas chercher à travers ce roman le « charme descriptif » de ceux de Patricia Wentworth (on imagine le portrait savoureux qu'elle aurait dressé des deux vieilles tantes), ni de fines analyses psychologiques à la Ngaio Marsh ou même à la Anne Perry, ni d'ambiance mystérieuse à la Wilkie Collins. Ni de charme littéraire ni une quelconque poésie. L'écriture est « de notre époque », c'est-à-dire factuelle et banale. Informative. Attachons-nous donc à l'histoire. Nous ne sommes pas ici dans un policier, classique ou pas. Plutôt dans un roman sur le thème de la duplicité (notamment féminine) au service d'ambitions diverses. A cet égard, le titre du roman est trompeur. le récit est bien maîtrisé, d'un bout à l'autre, bien « scénarisé », les personnages bien décrits, l'humour présent. A aucun moment on ne sent poindre l'ennui et c'est avec intérêt qu'on tourne les pages jusqu'au dénouement final, qu'on n'avait bien sûr pas envisagé. C'est sans doute ce défaut d'atmosphère, d'évocation, donc d'épaisseur, qui écarte cette histoire de grands romans, policiers ou pas. le brouillard ténébreux évoqué ne s'attarde pas longtemps dans nos esprits une fois le livre refermé.
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