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sur 57 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Sur les conseils avisés d'une poignée d'amis, je m'empressai de lire Ordure, cette novella qui, selon Brian Evenson qui en a écrit la préface, fait partie des livres qui ont acquis le statut de légende dans le milieu underground de la fiction américaine novatrice... Ah bon.

Nous sommes donc avec le héros, Sloper, agent d'entretien dans un immeuble, qui vit avec sa mère... enfin "avec" étant tout relatif, vu qu'il est installé à la cave et elle au rez-de-chaussée et qu'ils communiquent, elle en frappant sur le sol, lui en glissant des enveloppes sous la porte.
Notre Sloper fait donc son travail consciencieusement, mais le minimum syndical. Si un carton de détritus n'est pas posé à l'endroit où il est censé le ramasser, il le laisse.
Par contre, quand le vide-ordures est bouché, il se charge de désencombrer le réceptacle... et c'est là qu'il fait une découverte aussi surprenante que macabre.

Alors que dire... Je n'ai pas accroché du tout. le style est apparemment remarquable, je l'ai trouvé quelconque, mais il en faut pour tous les goûts.
Je n'ai même pas été dégoûtée par ces histoires de déchets et tous les travers et petites ou grosses manies de Sloper, qui sont pourtant rebutantes, non, rien de tout ça.
J'ai lu d'autres livres bien plus écoeurants que celui-ci, si l'on peut dire, mais dans lesquels j'ai réussi à m'immerger et à éprouver quelques sensations.
Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce récit. Tracé plat. Je ne saurais même pas dire si Sloper est susceptible d'attirer quelque empathie ou autre sentiment, mais ce n'est pas le but du bouquin de toute façon.

On peut donc dire que je suis passée complètement à côté. Mais je dois reconnaître que c'est vraiment très spécial, un livre hors du commun, et qu'il faut vraiment se faire son opinion par soi-même, alors je ne le déconseille à personne. J'envie même les gens qui l'ont adoré, j'aurais aimé partager leur enthousiasme.
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• « 𝐎𝐫𝐝𝐮𝐫𝐞» 𝐝𝐞 𝐄𝐮𝐠𝐞𝐧𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧, 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢é 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐐𝐮𝐢𝐝𝐚𝐦.

• La lecture de cette novella (Oh, tiens, il est rare que j'en lise tant ce format est peu répandu.) m'a été initié lors d'une conversation avec une amie babelionaute (Ah que coucou, NicolaK !) il y a deux mois.

[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]

• Ce livre serait apparemment légendaire dans le milieu underground de la fiction américaine novatrice, et c'est l'une des choses qui m'a intrigué au départ, en plus de son synopsis simple mais efficace. Si on ajoute à cela que ce récit est écrit sous la forme d'une novella, tout me laissais penser que j'apprécierais ce voyage en terre maculée, et ce, malgré le ressenti plutôt négatif de mon amie.. Et pourtant, je ne peux que rejoindre les rangs des personnes n'ayant pas accroché.

• Déjà, parlons de son côté trash qui semble en avoir choqué nombres d'entre nous. Personnellement, je ne suis pas forcément habitué à des lectures dont les sujets sont dérangeants, sales, malsains.. Et je m'attendais donc à un plus grand choc. C'est crade certes, mais je m'attendais à pire.. La faute à une société moins puritaine que celle des Américains peut-être ? Il faut dire que depuis petit, j'ai un certain goût pour l'écriture choc donc je dois être habitué d'une certaine manière. La deuxième partie devient de plus en plus dégoutante et c'est à ces moments que l'ambiance anxiogène commence à légèrement m'effleurer.

• L'écriture ne m'a pas séduit, je n'ai rien trouvé de spécial ou de personnel dans ce récit. Pour le coup, il est vrai qu'il n'y a aucune longueur, tout est rapidement fait ou dit et l'histoire avance. L'intérêt pour cette histoire a été presque inexistant pour ma part, le personnage principal ne pouvant pas être apprécié ou même pris en pitié, difficile de s'attacher à cette intrigue le concernant. Il y a certes du suspense et l'on se pose nombre de questions lors de cette lecture, mais l'on reste un peu sur notre faim.

• Ce qui est intéressant finalement, c'est plutôt ce qui se passe autour de l'agent d'entretien. On nous montre des personnages censés avoir une vie correcte, mais qui finalement sombre eux aussi dans une certaine folie, déchéance.. La fin m'a perdu pour être honnête.

[𝙇𝙖 𝙥𝙚𝙩𝙞𝙩𝙚 𝙫𝙤𝙞𝙭 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙞𝙣]

• Je suis content d'avoir pu le lire, car même si je ne l'ai pas apprécié, je ne peux que me réjouir d'avoir vécu cette expérience littéraire. Ce livre ne fera jamais partie de mes coups de coeur, mais aura marqué mon parcours de lecteur. Je pense que la novella d'Eugene Marten était plus percutante à l'époque de sa publication initiale, aujourd'hui ces sujets sont plus connus et dépeints par les médias.

ᴊᴇ ʀᴇғᴇʀᴍᴇ ʀᴀᴘɪᴅᴇᴍᴇɴᴛ ʟᴇ ᴄᴏɴᴛᴇɴᴇᴜʀ à ᴅéᴄʜᴇᴛs ᴀᴠᴀɴᴛ ᴅ'ᴇɴ êᴛʀᴇ ᴘʟᴜs éᴄʟᴀʙᴏᴜssé ᴘᴀʀ ʟᴇs ʀᴇᴊᴇᴛs ᴅᴇs êᴛʀᴇs ʜᴜᴍᴀɪɴs..
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