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Citations sur Cet été-là (76)

À la table de la cuisine, j’ai rédigé ce problème, celui qui me hante encore : « Si une fillette part de chez elle, pédalant sur son vélo à une vitesse de 8 km/h, à destination de la bibliothèque publique, qui se trouve à 2,2 kilomètres, combien de temps mettra-t-elle à y parvenir ? »
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"Est-ce que c'est trop tard ?" ai-je demandé à Margot Cherry cet après-midi là. C'était il y a plus de trente ans, et je me rappelle encore que ma voix tremblait. "Comment on sait qu'on a aimé quelqu'un autant qu'on pouvait ?"
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Relève la tête, me disait ma mère. Il n'y a rien par terre que tes pieds.
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Parfois il buvait plus que de raison, mais c'était une des choses qu'elle savait des hommes : de temps en temps , le monde devenait trop grand pour eux, et ils devaient trouver un moyen d'essayer d'être à sa hauteur .
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Quand une personne qu'on aime disparaît, c'est comme si la lumière faiblissait , et qu'on se retrouve dans la pénombre .
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Quand une personne qu'on aime disparaît, c'est comme si la lumière faiblissait, et on se retrouve dans la pénombre. On essaie de faire ce que nous disent les autres : mettre un pied devant l'autre ; relever la tête ; s'abandonner aux secondes, aux minutes et aux heures. Mais il y a toujours cette petite lumière - cette vie qu'on vivait auparavant. Elle est un peu estompée et embrumée, comme un croissant de lune par une nuit d'hiver, quand l'air est plein de glace et de nuages, mais elle est tout de même présente, flottant juste au-dessus de notre tête. On pense qu'elle n'est pas loin. On pense qu'à n'importe quel moment on pourra l'attraper.
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C'est drôle comme quelqu'un peut arriver et ouvrir votre vie, vous montrer exactement ce qu'il y a à l'intérieur. Moi, j'étais une veuve qui stockait ses larmes en prévision des jours et des nuits solitaires qui, je le craignais, m'attendaient.
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« [...] Il avait toujours l'air de porter le poids du monde sur ses épaules. Quand je le voyais en ville, ça me brisait le coeur.
- Le lui avez-vous déjà dit ? lui ai-je demandé. Lui avez-vous dit que quand vous le voyiez, vous étiez touchée par le genre de vie qu'il menait ?
- Je ne me rappelle pas avoir dit quoi que ce soit.
- Il aurait peut-être aimé l'entendre », ai-je observé.
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Comment pouvait-on contempler le malheur des enfants et ne pas l'embrasser entièrement, ne pas le ressentir comme si c'était le sien.
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Le sanglot qui m'a échappé a été un son misérable que je n'ai jamais pu oublier, comme si tout en moi s'arrachait et que je n'étais plus qu'un uniforme blanc ou un tablier de cuisinière accroché à une corde à linge, battant dans le vent.
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