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Citations sur Cet été-là (77)

Le vrai caractère d'un homme se mesure à ce qu'il ferait s'il était sûr de ne jamais être découvert.
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Je n'ai jusqu'à présent jamais réussi à relater cette histoire et le rôle que j'y ai tenu, mais écoutez, je la raconterai en toute honnêteté: un homme ne peut vivre qu'un temps avec une telle chose sans la partager. Mon nom est Henry Dees et j'étais alors enseignant - professeur de mathématiques et tuteur pendant l'été auprès d'enfants tels que Katie, qui en avaient besoin. Je suis désormais un vieil homme, et même si plus de trente années se sont écoulées, je me rappelle encore cet été et ses secrets, la chaleur et la manière qu'avait la lumière de se prolonger le soir comme si elle n'allait jamais partir. Si vous voulez écouter, vous allez devoir me faire confiance. Sinon, refermez ce livre et retournez à votre vie. Je vous préviens : cette histoire est aussi dure à entendre qu'elle l'est pour moi à raconter. (P 15)
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Si vous n'arrivez pas à résoudre un problème, c'est qu'il y a un problème plus simple que vous n'arrivez pas à résoudre.
Trouvez-le.
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Si une fillette part de chez elle pédalant sur son vélo à la vitesse de 8 km/h, à destination de la bibliothèque publique qui se trouve à 2,2 kilomètres, combien de temps mettra-t-elle pour y parvenir ?
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"Est-ce que c'est trop tard ?" ai-je demandé à Margot Cherry cet après-midi là. C'était il y a plus de trente ans, et je me rappelle encore que ma voix tremblait. "Comment on sait qu'on a aimé quelqu'un autant qu'on pouvait ?"
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Le vrai caractère d’un homme se mesure à ce qu’il ferait s’il était sûr de ne jamais être découvert.
page 87
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Par la suite, certaines personnes se présenteraient à la police en disant qu’elles avaient peut-être des informations à donner. Leur nom apparaîtrait dans la presse – jusqu’à Saint-Louis et Chicago – et serait mentionné dans les chaînes de télévision de Terre-Haute et d’Indianapolis, il figurerait dans les carnets des reporters qui arriveraient en ville, des beaux parleurs venus d’ailleurs avec leurs questions, des journaleux d’Inside Detective et de Police Gazette qui demanderaient comment trouver untel ou untel.
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Le soir, quand le vent se levait suffisamment pour agiter les feuilles des gigantesques chênes de la place centrale et que la nuit commençait à tomber, l’air se rafraîchissait juste assez pour faire oublier combien la journée avait été torride et implacable. Après des heures passées à travailler à la verrerie ou à la carrière ou la gravière, les gens étaient heureux d’aller à leur propre allure, de prendre leur temps, de laisser l’obscurité approchante et le bruissement de l’air les convaincre qu’il pleuvrait peut-être bientôt et qu’alors la chaleur retomberait. J’étais pour ma part content de rester à la table de ma cuisine, réfléchissant aux problèmes mathématiques que je proposerais le lendemain aux élèves à qui je donnais des cours pendant l’été, dont l’une était Katie Mackey.
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Nous n’étions qu’une minuscule ville de l’Indiana, dans la grand plaine au-delà des collines ondoyantes de la forêt Hoosier – une ville qui abritait une verrerie, proche de la White River qui serpentait vers le sud-ouest avant de se jeter dans la Wabash et de s’écouler jusqu’à la rivière Ohio. Ce jour-là, un mercredi, la température avait atteint les trente-quatre degrés, et l’humidité qui s’était installée avait assommé tout le monde. L’air était chargé de l’odeur des fumées des fours de la verrerie, de la puanteur de poisson mort de la rivière, des sons de la vie de tous les jours : glaçons qui s’entrechoquaient dans les verres, pots d’échappement qui produisaient un bruit de ferraille, portes-écrans qui grinçaient, mères qui appelaient leurs enfants pour rentrer à la maison.
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Quand une personne qu’on aime disparaît, c’est comme si la lumière faiblissait, et on se retrouve dans la pénombre. On essaie de faire ce que nous disent les autres : mettre un pied devant l’autre ; relever la tête ; s’abandonner aux secondes, aux minutes et aux heures. Mais il y a toujours cette petite lumière - cette vie qu’on vivait auparavant. Elle est un peu estompée et embrumée, comme un croissant de lune par une nuit d’hiver, quand l’air est plein de glace et de nuages, mais elle est tout de même présente, flottant juste au-dessus de notre tête. On pense qu’elle n’est pas loin. On pense qu’à n’importe quel moment on pourra l’attraper.
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