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Critique de Papyrusdunil
Je fais partie des fidèles lectrices d'Agnès Martin Lugand mais aussi des déçues de ses dernières parutions que j'ai trouvées vraiment bâclées et très en dessous de ses premiers romans. Après avoir été fortement déçue pas "Nos résiliences", j'ai carrément abandonné la lecture du dernier opus "La déraison" dans lequel je n'ai pas pu rentrer. J'en ai déduit que le rythme d'un roman par an est probablement contre-productif, car la littérature, même de ce genre populaire, répond à des exigences qui échappent au marketing des maisons d'édition.
Pour L'homme des mille détours, bien qu'il ne fasse pas l'unanimité chez les babeliotes, je suis moins sévère.
En effet, l'histoire est un peu cousue de fil blanc, avec des personnages un peu artificiels, surtout Yvan dont on ne sait pas, même à la fin du roman, s'il est un animal blessé épris de liberté, un psychopathe, un frustre violent ou un héros de l'Odyssée, mais le roman est malgré tout agréable à lire avec un retour à l'écriture plus fluide et inspirée que j'avais appréciée dans les premiers romans de Martin-Lugand.
L'histoire de cette femme éprise d'un homme que tout le monde tolère sans l'apprécier, abandonnée avec ses trois enfants du jour au lendemain, qui se reconstruit difficilement et finit par reconquérir son indépendance m'a beaucoup plu. le déroulement de la rencontre avec le "plongeur", la construction de sa relation avec les enfants et particulièrement le petit dernier sont décrits avec la finesse et le réalisme qu'on connaît de cette auteure.
Certes, la dramaturgie du final est certainement un peu trop « intense » et la happy-end sans doute un peu trop "feel good book " à mon goût mais cette lecture m'a tout de même donné bien du plaisir et je n'hésite pas à la recommander aux fans du genre.
Pour L'homme des mille détours, bien qu'il ne fasse pas l'unanimité chez les babeliotes, je suis moins sévère.
En effet, l'histoire est un peu cousue de fil blanc, avec des personnages un peu artificiels, surtout Yvan dont on ne sait pas, même à la fin du roman, s'il est un animal blessé épris de liberté, un psychopathe, un frustre violent ou un héros de l'Odyssée, mais le roman est malgré tout agréable à lire avec un retour à l'écriture plus fluide et inspirée que j'avais appréciée dans les premiers romans de Martin-Lugand.
L'histoire de cette femme éprise d'un homme que tout le monde tolère sans l'apprécier, abandonnée avec ses trois enfants du jour au lendemain, qui se reconstruit difficilement et finit par reconquérir son indépendance m'a beaucoup plu. le déroulement de la rencontre avec le "plongeur", la construction de sa relation avec les enfants et particulièrement le petit dernier sont décrits avec la finesse et le réalisme qu'on connaît de cette auteure.
Certes, la dramaturgie du final est certainement un peu trop « intense » et la happy-end sans doute un peu trop "feel good book " à mon goût mais cette lecture m'a tout de même donné bien du plaisir et je n'hésite pas à la recommander aux fans du genre.
