Jean-Pierre Martinet a tout pour émouvoir: un visage poupin et doux, un parcours brisé, une plume unique.
Avec cette nouvelle parue dans la revue Subjectif en 1979, intitulée "
La grande vie", il nous rappelle qu'il y des hommes méprisés pour leur servilité qui font tout pour ne pas exister.
C'est déprimant mais pas seulement car on se croirait dans un film de
Fellini avec une femme aux seins énormes, qui mesure deux mètres de haut et qui fait l'amour en engloutissant l'homme en entier.
Cette dévoreuse c'est Madame C. qui est concierge au 47 rue Froidevaux à Paris, face au cimetière Montparnasse. Elle a mis la main (enfin façon de parler) sur un de ses locataires, Adolphe, qui travaille à mi-temps dans un magasin d'articles funéraires.
Mais cette relation hors norme va les mener à la folie. Ou peut-être est-ce le contraire ?
C'est comme si Martinet nous disait que cette folie c'est le monde dans lequel on vit. Cette histoire est particulièrement sordide mais ne peux pas rester de marbre (funéraire).
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