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Critique de MissSherlock
J'ai découvert les aventures du Juge Bao l'année dernière avec LES LARMES DE BOUDDHA. Je suis tombée sous le charme de cette BD franco-chinoise proche du manhua. J'avais hâte de découvrir le sixième et dernier tome de cette saga car le cinquième avait une fin en forme de cliffhanger.
En effet, après avoir échappé à plusieurs tentatives d'assassinats, le Juge Bao apprenait que son fidèle officier Zhan Zhao était devenu le prisonnier des bandits des vertes forêts. Il était évident qu'il s'agissait d'une manoeuvre pour atteindre le Juge et l'éliminer. le Juge arrivera-t-il à échapper à ses bourreaux et découvrira-t-il qui a mis sa tête à prix ? C'est dans L'IMPÉRATRICE OUBLIÉE que nous découvrirons les réponses.
Ce dernier volet est excellent, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Il y a beaucoup de rebondissements et le Juge fait preuve d'une telle ruse que j'ai eu bien du mal à démêler le vrai du faux. Patrick Marty déroule son scénario très habilement pour mieux manipuler le lecteur. Car n'oublions pas que cette BD est avant tout un polar. Un polar médiéval se déroulant dans la Chine du onzième siècle, ce qui implique des références culturelles et historiques passionnantes, mais aussi et surtout une enquête avec indices, témoins, présentation des preuves et découverte des coupables. Il y a beaucoup de personnages et de nombreux flashbacks (l'auteur nous plonge dans le passé des membres de la Cour), il faut donc s'accrocher pour retenir les noms de tous les protagonistes d'autant que le rythme est soutenu. Cette histoire, c'est du bonheur en barre.
Mais n'oublions pas le travail fabuleux de Chongrui Nie qui fait de chaque planche une véritable oeuvre d'art. Les aventures du Juge Bao s'admirent autant qu'elles se lisent. Je me suis une fois encore perdue dans la beauté des dessins d'une finesse et d'une précision incroyable. Chongrui Nie repousse les limites de sont art et se lance des défis qu'il relève haut la main. Ces dessins sont d'une beauté à couper le souffle.
Tant de qualités laissaient supposer que la saga du Juge Bao allait trouvé plus d'échos dans la presse or c'est loin d'être le cas. Probablement que les Éditions Fei n'ont pas le même budget marketing que d'autres maisons d'éditions. C'est vraiment dommage car on a là une BD d'une grande classe qui mérite d'être largement découverte.
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
En effet, après avoir échappé à plusieurs tentatives d'assassinats, le Juge Bao apprenait que son fidèle officier Zhan Zhao était devenu le prisonnier des bandits des vertes forêts. Il était évident qu'il s'agissait d'une manoeuvre pour atteindre le Juge et l'éliminer. le Juge arrivera-t-il à échapper à ses bourreaux et découvrira-t-il qui a mis sa tête à prix ? C'est dans L'IMPÉRATRICE OUBLIÉE que nous découvrirons les réponses.
Ce dernier volet est excellent, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Il y a beaucoup de rebondissements et le Juge fait preuve d'une telle ruse que j'ai eu bien du mal à démêler le vrai du faux. Patrick Marty déroule son scénario très habilement pour mieux manipuler le lecteur. Car n'oublions pas que cette BD est avant tout un polar. Un polar médiéval se déroulant dans la Chine du onzième siècle, ce qui implique des références culturelles et historiques passionnantes, mais aussi et surtout une enquête avec indices, témoins, présentation des preuves et découverte des coupables. Il y a beaucoup de personnages et de nombreux flashbacks (l'auteur nous plonge dans le passé des membres de la Cour), il faut donc s'accrocher pour retenir les noms de tous les protagonistes d'autant que le rythme est soutenu. Cette histoire, c'est du bonheur en barre.
Mais n'oublions pas le travail fabuleux de Chongrui Nie qui fait de chaque planche une véritable oeuvre d'art. Les aventures du Juge Bao s'admirent autant qu'elles se lisent. Je me suis une fois encore perdue dans la beauté des dessins d'une finesse et d'une précision incroyable. Chongrui Nie repousse les limites de sont art et se lance des défis qu'il relève haut la main. Ces dessins sont d'une beauté à couper le souffle.
Tant de qualités laissaient supposer que la saga du Juge Bao allait trouvé plus d'échos dans la presse or c'est loin d'être le cas. Probablement que les Éditions Fei n'ont pas le même budget marketing que d'autres maisons d'éditions. C'est vraiment dommage car on a là une BD d'une grande classe qui mérite d'être largement découverte.
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