[...] je veux rendre hommage à mon coauteur, Nie Chongrui. Quel magicien que ce camarade espiègle et génial qui a donné vie par son trait précis et vibrant, à cette kyrielle de personnages qui virevoltent dans le sillage du juge Bao.
Voilà qui prouve que l'on peut-être de deux cultures et de deux générations différentes, ne pas parler la même langue et créer malgré tout cela une œuvre cohérente et apprécié d'un grand nombre de lecteurs de tous pays.
Patrick Marty
Ces quatre années d'aventure en compagnie du juge ont été un vrai enrichissement, un comble pour un auteur qui écrit sur la corruption. Certes cette richesse est d'une autre nature qu'un bien mal acquis, elle est de ces trésors qu'on ne peut voler à un homme : son savoir.
Patrick Marty
Gongsun :L'officier Zhan Zhao est un militaire. Mourir pour vous protéger est son devoir. Votre rang de haut magistrat vous place au-dessus...
Le Juge Bao : Combien de fois m'a-t-il sauvé la vie, au péril de la sienne ? Ce n'est pas une question de rang, mais d'honneur.
Si je ne suis pas de retour dans trois jours, rejoignez la capitale et dites à l'Empereur et à mon épouse que... je suis mort en mission.
L'on entend souvent parler de remettre l'homme au centre de toutes les préoccupations. La bonne blague. Comme si l'homme n'y était pas déjà au centre de tout. Il l'est tellement qu'il en oublie sa périphérie immédiate, jusqu'à la planète qui le porte, en myope, il piaffe de sa propre impatience à dévorer tout ce qui passe à sa porté.
Patrick Marty
Nous apprenons ce que nous savons déjà, comme s'il était nécessaire que la fiction de temps à autre nous rappelle ce que nous sommes, d'où nous venons, et ce qu'il est urgent de trouver, aujourd'hui plus que jamais : une direction, bardée d'éthique et de valeurs.
Patrick Marty