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Eugénie, parce qu'elle voit l'esprit de son grand-père décédé, est enfermée à la Salpêtrière à Paris. En cette année 1885, cet hôpital est le lieu où l'on cache les folles; ces femmes que certains jugent en marge de leur normalité. Certaines sont dépressives, d'autres épileptiques ou encore simplement avides d'indépendance et osent le revendiquer haut et fort. Elles y sont bien souvent amenées par leur famille et certaines y finissent leurs jours.
Cette lecture me laisse très mitigée. Certes, la plume de Victoria Mas est agréable et pour un premier roman, le Bal des folles apparaît très prometteur. Par contre, je ne comprends pas trop l'emballement des lecteurs et des prix. Si le propos est intéressant, il préexiste à l'ouvrage. Celui-ci manquant à mon sens de profondeur sur le sujet, j'ai eu l'impression d'être passée à côté. le coeur de l'intrigue, au vu du titre, n'est en fait quasi pas abordé. Il ne reste donc au final que l'histoire d'Eugénie et de l'infirmière Geneviève, peu creusée elle-même.
Par ailleurs, le choix du "mal" qui tourmente la jeune femme me laisse également perplexe. Il y avait tant à dire sur les démarches de Charcot, ou plus largement les pratiques (pseudo)curatives de l'époque liées aux maladies mentales, que privilégier une héroïne qui est médium pose question. Et une fois la lecture terminée, je n'ai pas trouvé la réponse...
Critique de MaggyM
Eugénie, parce qu'elle voit l'esprit de son grand-père décédé, est enfermée à la Salpêtrière à Paris. En cette année 1885, cet hôpital est le lieu où l'on cache les folles; ces femmes que certains jugent en marge de leur normalité. Certaines sont dépressives, d'autres épileptiques ou encore simplement avides d'indépendance et osent le revendiquer haut et fort. Elles y sont bien souvent amenées par leur famille et certaines y finissent leurs jours.
Cette lecture me laisse très mitigée. Certes, la plume de Victoria Mas est agréable et pour un premier roman, le Bal des folles apparaît très prometteur. Par contre, je ne comprends pas trop l'emballement des lecteurs et des prix. Si le propos est intéressant, il préexiste à l'ouvrage. Celui-ci manquant à mon sens de profondeur sur le sujet, j'ai eu l'impression d'être passée à côté. le coeur de l'intrigue, au vu du titre, n'est en fait quasi pas abordé. Il ne reste donc au final que l'histoire d'Eugénie et de l'infirmière Geneviève, peu creusée elle-même.
Par ailleurs, le choix du "mal" qui tourmente la jeune femme me laisse également perplexe. Il y avait tant à dire sur les démarches de Charcot, ou plus largement les pratiques (pseudo)curatives de l'époque liées aux maladies mentales, que privilégier une héroïne qui est médium pose question. Et une fois la lecture terminée, je n'ai pas trouvé la réponse...
