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3,17

sur 724 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai voulu en connaître un peu plus avec cet auteur qui m'avait récemment enchantée avec « le bal des folles ».
Cette fois-ci la magie n'a pas opéré et le miracle n'a pas eu lieu.
Dès le début, je n'ai pas du tout « accroché » avec « un miracle ». Il n'y a aucune action, les dialogues et les descriptions sont sans intérêt, il y a beaucoup de répétitions et le thème de la religion est peu inspirant.
Je suis vraiment déçue.
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Deux âmes seules, une apparition , voilà le point de départ du nouveau roman de Victoria Mas. Si son premier, le bal des filles, m'avait enchantée et bouleversée, celui-ci me laisse plutôt indifférente.
L'histoire ne me passionne guère bien que le style de l'autrice soit toujours aussi agréable.
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Je suis complètement passée à côté de ce roman. Autant j'avais adoré le Bal des folles, autant j'ai détesté celui-ci. Heureusement qu'il n'est pas bien long !
Je n'ai trouvé aucun intérêt à l'histoire et je n'ai pas compris le message final.
L'autrice nous parle de religion, d'apparition de la Vierge Marie et de la bêtise des gens crédules.
J'ignore ce qu'il faut retenir de tout ça...
Le style d'écriture ne m'a pas plu du tout. L'autrice utilise de nombreux mots compliqués qui semblent ne pas être à leur place dans le texte. Je n'ai pas reconnu le style rencontré dans son premier roman. Dommage.
Je ne conseille pas ce roman si vous souhaitez découvrir l'autrice. Pour moi, il est très en dessous de son premier ouvrage.
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❝Le miracle est l'enfant chéri de la foi.❞
Johann Wolfgang von Goethe

❝Dès lors qu'on ne doute plus... c'est là que surviennent les miracles.❞

Avec Un miracle, Victoria Mas revient à l'écriture après le Bal des folles qui à l'automne 2019 ne m'avait qu'à demi convaincue en dépit de son succès retentissant et son adaptation à l'écran par Mélanie Laurent. En ne me joignant pas au concert de louanges, je m'étais dit que je n'avais peut-être pas su voir ce que tous voyaient, que je me montrais bien tatillonne et peu indulgente pour ce qui était un premier roman. Au vrai, si ce deuxième roman n'avait pas intégré la sélection 2023 des #68premieresfois, je ne me serais pas fait une priorité de le lire.

Paris, rue du Bac. La nuit de ce 18 juillet 1830 est bleutée et le couvent des Filles de la charité dort encore quand Soeur Catherine Labouré va par les couloirs à la suite d'un enfant de lumière venu la réveiller.

❝— Levez-vous et venez à la chapelle, la Sainte Vierge vous attend.❞

Paris, rue du Bac. de nos jours. Soeur Anne est entrée au couvent des Filles de la charité comme elle entrait dans l'adolescence. Elle est venue là ❝trouver en la Vierge ce que ses deux parents lui avaient refusé, à savoir une présence, mais aussi et surtout la chasteté❞. Quand Soeur Rose, plus âgée, reçoit une prophétie qui lui annonce une apparition mariale en Bretagne, Soeur Anne se fait une joie d'aller en mission à Roscoff auprès de Soeur Delphine et de Père Erwann.

❝Un rêve m'est venu cette nuit. La Sainte Vierge t'apparaîtra en Bretagne. Je l'ai vue aussi nettement que je te vois maintenant.❞

Tout le roman est nimbé d'une coloration qui hésite, mi mystique, mi religieuse. En choisissant la Bretagne et plus précisément l'île de Batz, commune insulaire située à un quart d'heure de bateau de Roscoff dans le nord du Finistère,

❝Au loin, Roscoff se dessinait sur la côte voisine, cette côte que les habitants de l'île appelaient la France, le continent, ce pays étranger qu'ils observaient de loin avec le soulagement ému de ne pas y vivre.❞

Victoria Mas ancre son récit dans une terre étrange, veinée de chemins de ronde et de sentes sur lesquels les nuages se penchent et la pluie galope, bordée de rivages blancs râpés par des vents irascibles, hérissée de landes et de rochers où se tapissent sortilèges, légendes et mystères. La Bretagne toujours changeante, toujours renouvelée, avec

❝Le ciel crachant sa pluie fine. La côte délavée de couleurs, sa grève incolore, ses cyprès noirs, calcinés, ses terres brunes et tachetées. Partout, le gris, la brume, la bruine, tout semblant mourir.❞

mais aussi

❝la teinte du matin, un bleu apaisé désormais, l'absence de nuages, la hauteur de la marée, instinctivement, dans ce réflexe qu'avaient les habitants de la côte de s'attarder à la lecture de l'aube.❞

est le lieu où l'imaginaire et le réel se côtoient et parfois se confondent. Là vivent des Bretons qui ont encore un sens aigu du sacré, ❝[qui] ne défient pas la nature, [mais] lui obéissent❞. Là vit, entre terre, mer et ciel, une petite communauté que j'ai eu la surprise de découvrir paradoxalement peu soudée. Il y a Madenn qui tient le bar restaurant ; Hugo, l'adolescent passionné d'astronomie méprisé par un père à la ferveur catholique suspecte, qu'il ne comprend pas ;

❝Hugo fixa ce profil inflexible comme s'il lui était étranger, comme s'il lui fallait encore se convaincre qu'il descendait bien de cet homme.❞

Julia, sa soeur souffreteuse car asthmatique ; Isaac, adolescent lui aussi, qui ne se remet pas de la mort prématurée de sa mère et parcourt la lande par tous les temps sous l'oeil protecteur de Madenn. Isaac, que l'Ancien Testament appelle l'Enfant du miracle, est bien celui par qui un miracle va se produire sur l'île, au grand dam de Soeur Anne qui croyait être l'élue.

Un miracle n'échappe hélas ni aux images stéréotypées ni aux lieux communs. Tous les personnages sont artificiels, réduits à quelques traits simplistes et figés. Enfermés dans une seule dimension, ils ont peu d'interactivités, comme s'ils avaient été posés là, au fil de l'écriture, sans qu'aucune préparation n'ait été pensée en amont pour tisser leurs liens et les faire habiter l'histoire. En outre, si la carte postale bretonne est belle sous ses ciels chiffonnés à la Boudin, elle reste une image de papier glacé, usée d'avoir été souvent vue.

Non, là où est l'intérêt, c'est dans ce que le roman dit de la relation que chacun entretient avec le ciel. Si tous lèvent les yeux vers lui, chacun a ses raisons de le faire, qu'on le regarde en scientifique comme Hugo avec sa lunette astronomique,

❝C'est cette poésie, celle de l'infiniment grand, qui lui avait parlé. L'expansion de l'Univers plutôt que la Genèse. La science et ses exploits plutôt que les miracles du Fils. La mort des étoiles, plus fascinante encore que la vie des saints.❞

ou parce qu'on a été illuminé par une vision comme Isaac, ou parce qu'on espère y trouver une réponse qui se dérobe.

Un miracle offre de réfléchir entre autres sur :
✦ la ferveur populaire et ses dérives où ce qui est cartésien n'a guère sa place dès lors que tout le monde se presse d'interpréter un ❝Je vois, papa❞ qui pourtant ne révèle ni qui ni quoi ;
✦ ❝[cette] lutte sans vainqueur, deux paroles irréconciliables, la foi et le refus, l'élan vers l'invisible et l'ancrage dans le réel❞ ;
✦ ce qui est dit des hommes prompts à se muer en ❝Une meute, aboyant entre les tables, parlant du sacré alors qu'elle avait perdu toute humanité❞ ;
✦ la rancoeur jalouse qui ronge les meilleurs au nombre desquels la finalement bien peu charitable Soeur Anne, déconfite au-delà du raisonnable de n'avoir pas été choisie par la Vierge.

Comme l'était le Bal des folles avant lui, Un miracle est un roman lent porté par une écriture très apprêtée qu'alourdit un chapelet de virgules et d'anaphores. Est-ce pour rédimer une histoire — osons-le — assez creuse et banale que la fin se veut saisissante, prenant le risque de n'être pas du tout crédible en plus de donner l'impression que Victoria Mas, après avoir exagérément pris son temps, cherche comment poser au plus vite le point final ?

❝Douter de l'invraisemblable ne relèverait d'aucun mérite❞ ? Soit. Mea culpa.
Lien : https://www.calliope-petrich..
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J'avais beaucoup apprécié "Le bal des folles" de la même auteure, mais alors là, j'ai pas du tout accroché.

Bon déjà, le sujet me parlait nettement moins : tout le délire un peu religieux, d'apparition de vierge c'est vraiment pas pour moi.

Le décor de l'île bretonne aurait pu être un cadre sympathique, mais ça devient vite beaucoup trop contemplatif. Beaucoup trop de descriptions pour moi, et des éléments superflus qui n'apportent rien (je préfère la concision, et que l'auteur aille droit au but, mais là, on n'y était vraiment pas).

Il ne se passe vraiment pas grand-chose dans ce roman, le rythme est lent et très mou, et j'ai vraiment dû m'accrocher pour atteindre le bout de cette lecture tellement je m'ennuyais.

Les personnages sont tous insipides, et vraiment pas creusés, ils ne sont là que pour faire avancer l'histoire (enfin, si histoire il y a, ce qui est encore à débattre).
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Ce genre de littérature n'est pas pour moi, trop proche du réel. Je vais faire de mon mieux pour garder un avis objectif.

Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, sauf Isaac qui l'est très légèrement. L'attachement que Madenn ressent pour Isaac a l'air plus maladif que naturel. Toutes les relations m'ont dérangées et semblaient sonner faux. Ce qui contribue à donner un sentiment opressant.

J'attendais une fin un peu plus spectaculaire, mais avec le recul je trouve qu'elle conclut bien ce roman.

Le style de l'autrice est agréable. Même si le "show don't tell" est piétié à coup ee buldozer, elle a une très jolie plume et j'ai apprécié la qualité de son vocabulaire.
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Livre rapidement lu, mais en le referment je n'en garde rien. Les lignes ont défilés très vite mais rien n'a retenu mon intention, ni l'histoire ni les personnages. Autant j'avais beaucoup aimé son premier livre "le bal des folles" autant là je ne sais pas j'ai pas accroché du tout. C'est comme ça on ne peut pas toujours réussir le tour de force de faire un second livre aussi bon que le premier. Ma première lecture de la rentrée littéraire je vais me pencher sur les autres auteurs en attendant le troisième livre de Victoria Mas
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Avis très mitigé : de beaux paragraphes magnifiant les paysages sauvages de la Bretagne : j'ai noté le travail sur les couleurs, celles du marché de Roscoff, celles des cordages des bateaux amarrés dans le port, celles des ciels... Mais sinon, quel gloubi-boulga d'intentions avouées ou non, abouties ou non : qu'est-ce que cela apporte d'avoir fait du prof Bourdieu un catho intégriste ?
Quel intérêt de lui avoir donné un fils soldat au Mali dont on ne fait rien ? Aucun personnage n'émet l'idée que c'est sa mère défunte qu'aurait pu voir Isaac (au prénom qui le promet au sacrifice) ; pourquoi avoir fait de celui-ci un ado 'intersexué' ? Est-ce pour avoir, enfant, été violée par son père que soeur Anne n'est pas l'élue comme si elle avait à payer pour cet inceste ? Et cette idée que toute apparition mariale est annonciatrice de cataclysme, d'où vient-elle ?
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Un roman un peu fantastique où j ai eu du mal à entrer. Ces phénomènes inexpliqués sont bien racontés mais je n ai pas réussi à partager les émotions des personnages.
Ce roman se lit rapidement mais laisse sur sa faim sans vraiment tout saisir.
Dommage car j avais adoré le bal des folles.
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J'ai pu rencontrer l'auteur lors de la promotion de son livre. Un moment qui m'a convaincu que ce livre sera intéressant.

Après la lecture du bal des folles que j'ai adoré, je me retrouve laissé sur ma fin avec le deuxième livre...

Déçue de la fin, des passages trop rapide... la plume est sûre mais déçue de l'histoire. J'apprécie cependant le côté mystère qu'elle donne à ses livres.
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