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Critique de Alfaric


Après la bataille finale du Fairy Battle, la tension retombe et on se retrouve avec le traditionnel tome de transition…
Les membres de la guilde pansent leurs plaies avant de participer à la fantasia… C'est vraiment très bien dessiné, Hiro Mashima ne fait que s'améliorer, commençant à individualiser son propre style de ses nombreuses influences. Les chialades habituelles et le fanservice sont bien dosés (même si Erza joue encore les magical girls exhibitionnistes). Dommage que Maître Makarof se déguise en Mickey Mouse, donnant l'impression d'avoir été le spectateur d'une Disney Parade…

Après on a quelques petites chapitres de pur remplissage :
- Lucy qui essaye de se réconcilier avec son père ruiné
- Lucy qui essaye de se porter au secours de son paternel en déjouant un braquage de banque de banque
(sérieux c'était indispensable cette case où Virgo apparaît la tête entre les cuisses grandes entrouvertes de Lucy ? fanservice yuri ???)
- Avec Lucy et ses amis qui font des piges comme serveurs pour gagner quelques joyaux
Chapitre 131 : page 1 Lucy en tenue affriolante, page 2 Grey en caleçon et en noeud papillon, page 3 Erza en tenue affriolante qui bombe la poitrine… (Gros soupir.) Fanservice, quand tu nous tiens !
On voit qu'après 3 tomes de bastons dragonballesques l'auteur recherche manifestement son second souffle… Messieurs les éditeurs japonais, les mangas populaires ne risquent pas de perdre leur lectorat si vous laissez vous auteurs phares se reposer quelques semaines entre chaque arc au lieu de les obliger à se travestir en réalisant des chapitres bouche-trous tout moisi… Voilà, c'est dit !

Ensuite Hiro Mashima se lance dans les grandes manoeuvres en nous apprenant l'alliance de Baram entre 3 puissantes guildes clandestines qui ont décidé de collaborer entre elle pour mieux foutre le bordel :
- Tartaros
- Oracion Seis, dont les membres seront opposés à nos héros dès la fin de ce tome de transition
- Grimoire Heart, guilde dirigée par le mystérieux Hadès à laquelle appartient la fourbe Ultia
A cette alliance il faut ajouter en indépendante la guilde des Raven Tail dirigé par Iwan, fils de Makarof et père de Luxus…

Si on ajoute la disparition des dragons, le mystère Gerald / Mist-gun et l'inévitable tournoi, on est bon pour 30 tomes de plus ! ^^

La coalition pour contrer Oracion Seis comprend des magiciens de Fairy Tail, Blue Pegasus, Lamia Scale et Cai Shelter :
- Fairy Tail est représenté par nos héros habituels (Erza, Natsu, Grey, Lucy et Happy)
- Blue Pegasus est représenté par un boy band bishonen mené par un Aldo Maccione cartonnesque
(Hibiki des cents nuits, Eava de la sainte nuit, Ren de la nuit étoilée dirigés pas coach Ichiya)
- Lamia Scale est représenté par Leon le cryomancien, Cherry la marionnettiste et Maître Jira (tiens, on dira Hadora de "Dragonquest" !)
- Cait Shelter est mené par Wendy, la lolita indécise chasseuse de dragon céleste (ah fanservice, quand tu nous tiens !)
Et comme un comic relief félidé n'apportait pas assez de kawai, on rajoute un autre félidé avec Carla le coach d'ego training de Wendy…

La double planche présentant l'arrivée d'Oracion Seis est très chouette avec Cobra, Racer, Hot-Eye, Angel, Midnight et Brain.
Sauf que j'avais l'impression qu'elle sortait de "One Piece" ou de "Shaman King". Comme Hiro Mashima, Eiichirô Oda et Hiroyuki Takei appartiennent au même courant graphique, c'est assez normal d'avoir ce genre d'impression de déjà vu…



"Fairy Tail" c'est pour moi un petit plaisir, car l'auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu'il utilise les codes du genre sans tomber dans les clichés, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c'est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C'est quoi ce délire ! ») j'accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c'est nul. Qui aime bien châtie bien : je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle oeuvre, et s'avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influence par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Il est d'une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l'évolution du monde du manga. Il m'est décidément de plus en plus sympathique…

To be continued
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