La fille qui court

Le principal problème de "La fille qui court", c'est qu'aucun de ses personnages n'est sympathique. Aussi on fini par se désintéresser du sort de ces ados tous plus égoïstes et inintéressants les uns que les autres.

On est certes désolés qu'une jeune fille ait été assassinée. Mais elle n'est pas assez intriguante pour que l'enquête nous tienne en haleine sur 425 pages. D'autant qu'elle est menée officiellement par un inspecteur dont la principale caractéristique est de savoir dissimuler ses émotions (wah, carrément !), et officieusement par Garvie, aussi insupportable que lunatique (mais à la mémoire photographique bien pratique).
Les personnages sont tous affreusement caricaturaux et n'évoluent pas d'un iota.

Arrivée à la moitié, je suis allée lire les trois derniers chapitres pour avoir le fin mot de l'affaire. Et je n'ai pas eu l'impression d'avoir manqué grand chose. Tant pis !

Tout débutait pourtant pour moi très bien, le meurtre d'une jeune fille pendant son jogging, pratiquant moi-même la course à pied j'étais d'emblée touchée mais j'ai très vite déchanté...
On nous promet un thriller haletant et j'avais une grosse envie de thriller et la franchement... que ce soit le long de l'enquête ou à sa résolution ça m'a fait ni chaud ni froid ...
J'ai déjà eu des problèmes avec les noms des personnages et des lieux. Trop américains. 
J'ai trouvé le personnage principal trop je sais tout.
De nombreuses longueurs.
Des indices vraiment hasardeux.
La conclusion de l'enquête est bâclée.

Un moment de lecture particulièrement pénible pour moi. Arrivée à 60% du livre j'ai vraiment cru arrêté... J'aurai certainement du...