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Citations sur Une aventure de Perveen Mistry, tome 2 : La Malédiction.. (43)

— Les cuisiniers brahmines sont réputés pour leur très bonne hygiène. J’ai connu une famille qui croyait avoir embauché un cuisinier brahmine, mais qui a découvert qu’il venait d’une caste plus basse. Ils ont voulu l’attaquer en justice pour ça.
— Qui a gagné ? demanda Sandringham en se penchant en avant, intéressé.
— J’ai négocié un accord en dehors du tribunal. Aucune procédure n’a été engagée contre le cuisinier qui a accepté de travailler ailleurs,
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Perveen avait été excitée que Gandhiji* s’adresse personnellement à elle dans la langue qu’ils partageaient, le gujarati. Il lui avait demandé si elle pouvait encourager davantage de femmes à rejoindre la cause.
Les maharanis qu’elle s’apprêtait à rencontrer étaient prodigieusement riches. Trouverait-elle le courage d’évoquer la possibilité de soutenir le mouvement pour la liberté ?
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Elle ne voulait pas dire que le trajet avait été confortable, parce que ce n’était pas le cas. Mais elle n’avait aucune raison de se plaindre. Elle était encore sous le choc que l’Agence de Kolhapur l’ait confirmée dans sa mission « d’enquêtrice juridique ». Ils ne devaient pas être au courant qu’elle soutenait Mohandas Gandhi, ce militant pour la liberté qui se mobilisait dans tout Bombay contre les produits britanniques. Jamshedji, le père de Perveen, s’était inquiété que sa fille assiste à la dernière réunion publique de Gandhiji. Si le gouvernement pensait que le cabinet Mistry soutenait la contestation politique, il pouvait décider d’augmenter les impôts fonciers du cabinet. C’était arrivé à d’autres.
Mais Perveen avait été excitée que Gandhiji* s’adresse personnellement à elle dans la langue qu’ils partageaient, le gujarati. Il lui avait demandé si elle pouvait encourager davantage de femmes à rejoindre la cause.
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— Miss Perveen Mistry ?
Perveen ouvrit les yeux avant de les refermer aussitôt devant la violente luminosité.
— Bienvenue à Satapur, lança une voix anglaise sur un ton joyeux. J’espère que vous ne vous sentez pas trop mal ?
— Non, je vais bien. J’ai dû m’assoupir, répondit Perveen en se redressant avec difficulté.
Comme sa position avait dû paraître choquante – elle n’avait pas prévu d’arriver ainsi, surtout devant l’Anglais qui était vraisemblablement l’agent politique.
— Je ne vous vois pas avec cette lumière dans les yeux.
— Désolé ! répondit l’homme en écartant la lumière. Je suis Colin Sandringham. Je suis venu vous accompagner jusqu’à l’auberge. De fait, si vous êtes bien P. J. Mistry, juriste.
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C’était au printemps que Khandala était le plus fréquenté, quand l’endroit offrait un charmant répit à la chaleur de Bombay. Pendant la saison des pluies, la gare était inaccessible. Les pluies étaient si abondantes et constantes que le train grimpant la côte abrupte depuis Neral Junction cessait provisoirement de circuler.
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Cela avait tout d’une mission de consultant. Et des centaines de femmes royales résidaient dans les vingt-cinq États du groupe de Kolhapur. Si la nouvelle se répandait à travers les écrans de purdah qu’une avocate était prête à assister ces femmes en cas de problèmes, le cabinet Mistry pourrait voir affluer un nombre considérable de nouveaux clients.
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Il existait peu de juristes capables d’assister les femmes recluses, et elle avait déjà été impliquée dans ce type de situation. Les femmes observant la purdah ne pouvaient rencontrer les hommes extérieurs à leur environnement familial proche.
— Vous souhaitez que j’agisse en coulisses, dit-elle en hochant la tête, que je m’entretienne avec les deux maharanis et que je vous transmette mon opinion concernant l’éducation du maharadjah.
— Il y aurait un autre objectif à cette rencontre, ajouta Sir David. L’Agence s’intéresse en ce moment à des aménagements du territoire, comme faire venir le chemin de fer, construire des barrages et plus encore. Nous gagnerions beaucoup à connaître le point de vue des maharanis et d’autres nobles du palais.
— C’est un véritable travail d’enquête.
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— Je trouve que c’est merveilleux que la mère et la belle-fille puissent se tenir compagnie, déclara-t-il en sirotant son thé. Mais d’après Mr Sandringham, les deux maharanis ont eu une assez vive dispute au sujet de l’éducation du prince.
C’était un problème assez ordinaire, qu’il soit question de sang royal ou pas. Dans la propre famille de Perveen, il y avait eu des désaccords sur la possibilité qu’elle fasse des études de droit, comme le souhaitait son père, ou de littérature, son choix à elle. Ce n’était que des années après la fin de sa scolarité qu’elle avait compris qu’exercer le droit pouvait lui rendre la vie bien plus excitante que l’analyse de romans.
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— Que pouvez-vous me dire sur l’agent politique ?
— Colin Wythe Sandringham occupe ce poste depuis environ dix mois. Il est responsable du bien-être des enfants royaux et de la veuve du défunt maharadjah.
— Quels enfants ? Vous n’avez mentionné que le prince Jiva Rao.
— Il a une petite sœur, mais je ne connais pas son nom.
Perveen n’apprécia pas qu’il ait presque oublié la princesse, et qu’il ait qualifié la mère du jeune maharad­jah de veuve, alors qu’elle aurait dû être appelée reine.
— Quel est le prénom de la maharani ? demanda-t-elle d’un ton sec.
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— Dans la plupart des États princiers, les femmes ne peuvent exercer le pouvoir. Le souverain de Satapur étant mineur, les décisions d’État sont prises par le Premier ministre et notre agent politique, qui se trouve résider à l’auberge sur la frontière entre Satapur et la station d’altitude de Khandala.
— Ce doit être difficile pour un agent politique britannique de diriger un État princier, déclara Perveen, l’air sceptique. Surtout s’il ne vit pas dans le palais.
Sir David écarta cette remarque d’un geste de la main.
— Un officier palatin, qui s’occupe des affaires quotidiennes, envoie des rapports à Mr Sandringham sur tout ce qui se produit. Et le Premier ministre, le prince Swaroop de Satapur, est l’oncle du maharadjah, ce qui est plutôt confortable.
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