Le petit sursauta, avec cette délicieuse décharge d'adrénaline qui signifiait que sa mère allait s'occuper de lui. [...] Barbara ne se rendait pas compte que cette saute d'humeur sans clignotant enfonçait un peu plus son fils dans la confusion.
Barbara tenait à ce que son fils ait la meilleure éducation du monde. Elle y avait sérieusement réfléchi et était persuadée qu'un enfant devait grandir en faisant ses propres expériences. Elle ne voulait pas le traumatiser avec des interdits. Ce qui rendait le gamin infernal partout où il passait. La jeune femme était furieuse contre ces gens malintentionnés qui se permettaient des remarques, et n'hésitait pas à partager son indignation avec Adrien. L'enfant apprenait à se défier d'une société qui les critiquait sans cesse.
Il rencontrait tellement de gens qu'il lui était impossible de distinguer une personne d'une autre. Il m'y avait qu'une masse humaine sans affect.