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Critique de doublepage


Près de 80 ans après sa mort, Alexandre Villaplane continue de nous fasciner. Coupe du Monde oblige ? 2 livres lui sont consacrés en cette fin d'année 2022.
Comment cette vedette du ballon rond a t'il pu finir sa vie face à un peloton d'exécution un triste matin de Décembre 1944, avec des hommes aussi peu recommandables que Henri Lafont ou Pierre Bonny.
A cette question, je n'ai toujours pas de réponses.
Le 1er livre qui lui est consacré : le Brassard signé Luc Briand m'avait beaucoup plus, l'auteur y décrivait un Homme plutôt sombre, qui toute sa vie n'a été guidé que par une chose l'argent et finalement peu sympathique.
Ce 2nd livre : Jouer, Trahir , Crever de Frédéric Massot est très différent. Je le trouve plus nuancé sur le personnage.
Bien sûr, Villaplane apparait tout aussi minable dans sa quête de richesse : course hippique truquée, vente de faux lingots d'or aux troupes d'occupation, tout est bon pour amasser toujours plus d'argent. Et pourtant, j'ai été touché par ce destin hors norme.
Sans doute Villaplane n'a t'il pas fait les bons choix dans sa carrière sportive et dans ses engagements durant l'occupation. Malgré cela, il dégage un côté enfantin et immature qui m'a touché. Son amour pour ses enfants est réel, jusqu'à la fin il n'aura cesse de les protéger.
Alors que retenir de cette courte vie ? Coupable, il l'était certainement. Combinard et escroc il l'a reconnu. Assassin, rien ne le prouve vraiment, même si il alla jusqu'à porter l'uniforme Nazi.
Influençable, cela parait plus plausible.
Cette admiration qu'il portait à Henri Lafont a sans doute scellé son destin et précipité sa chute. Comme beaucoup l'ont fait, lui n'a pas su changer de camp au bon moment.
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