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Citations sur Suite en do mineur (14)

Johann passait du rire aux larmes et des détails les plus loufoques – comme la position exacte dans laquelle il avait fini sa chute avec son amant à Gand – aux considérations les plus pertinentes sur cette capacité mystérieuse de la musique à nous émouvoir. Pourquoi une modulation, une quinte mineure, une montée chromatique ont-elles ce pouvoir sur nous ?
Quel est ce langage secret que notre corps comprend quand nous jouons ou écoutons de la musique, ce discours sans paroles qui nous touche à notre insu, qui nous happe, nous mord, nous étreint ?

« Pourquoi aimons-nous Schubert et Bach plutôt que Berlioz ou Wagner ? Ou l’inverse ? On a beau faire des heures de solfège, puis encore autant d’heures à s’acharner sur nos cordes, seul ou en orchestre, plus on avance, plus l’énigme s’épaissit, non ? »
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Mais ces vagues de tristesse qui nous frappent dans les moments les moins appropriés, c'est peut-être cela, le deuil.
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Pourquoi une modulation, une quinte mineure, une montée chromatique ont-elles ce pouvoir sur nous ?
Quel est ce langage secret que notre corps comprend quand nous jouons ou écoutons de la musique, ce discours sans paroles qui nous touche à notre insu, qui nous happe, nous mord, nous étreint ?
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p. 130 l'humanité a besoin de musique, car elle seule peut faire danser notre âme.
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Tout en elle me donnait envie de cette liberté que je ne possédais pas.
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Les livres m'ont permis de tenir depuis plus de dix ans
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La musique, quand elle sonne juste, déplore et console en même temps, elle chante la beauté du monde et se lamente de notre solitude irréductible. L'humanité a besoin de musique, car elle seule peut faire danser notre âme.
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La musique, quand elle sonne juste, déplore et console en même temps, elle chante la beauté du monde et se lamente de notre solitude irréductible. L’humanité a besoin de musique, car elle seule peut faire danser notre âme
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La musique n'exprime pas seulement la tristesse, ou la colère, ou le chagrin, tous ces sentiments - elle y répond aussi. À écouter la mélodie presque joyeuse exécutée par la voix de la Callas, des paires de croches qui montent et descendent dans une indéniable allégresse, suivies par les violons qui nous offrent la même ligne mélodique - et ce alors qu'Orphée déplore la mort de celle qu'il aime plus que sa propre vie -, les mots de Johann prenaient enfin tout leur sens : “C'est à cela que tu reconnais les grands compositeurs. Dans une suite de Bach, dans une sonate de Schubert, dans un air de Mozart, tu peux entendre tout à la fois la détresse abyssale d'un homme en deuil et la joie voluptueuse de quelqu'un qui a été comblé d'amour. La musique, quand elle sonne juste, déplore et console en même temps, elle chante la beauté du monde et se lamente de notre solitude irréductible. L'humanité a besoin de musique, car elle seule peut faire danser notre âme.”
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Deux jours après, sa remarque me revint en mémoire et me ramena presque trente ans en arrière.
Brutalement. Était-ce parce que j'avais aperçu - ou cru apercevoir - Madeleine sur la Via Dolorosa la veille ? En tout cas, la phrase de mon nouveau meilleur ami Albert Benquelquechose réveilla le souvenir de ces paroles définitives prononcées par Madeleine quelques heures avant son départ pour Lyon. “Tu es juif. Je suis catholique. Ça ne peut pas marcher.” J'étais abasourdi, en colère, scandalisé. J'ai été dans une telle rage pendant trois jours que cela me fit oublier mon chagrin. Ne croyant pas une seconde à cette affirmation qui, pour moi, cachait un “Tu es pauvre. Je suis riche” qu'elle n'osa pas prononcer, mais, à ce jour, je ne sais pas si elle pensait vraiment ce qu'elle disait, comment pourrais-je le savoir ? Madeleine coupa court à toute discussion, les larmes coulèrent sur ses joues, mais sa voix ne trembla pas. “Fais-moi confiance. Je sais de quoi je parle. Ce n'est pas possible, et ce n'est plus la peine d'en parler.”
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