Pour ta peau

Les fêtes, même si je n’y participe pas, elles m’empêchent de bosser ou de dormir, alors autant s’amuser.

Rien n’est stupide quand on aime, je reprends, si c’est elle, si tu es sûr de ce que tu ressens, dis-lui et fait en sorte qu’elle te voit comme tu es Aaron, je doute qu’ensuite elle ne tombe pas, elle aussi, amoureuse de toi.

Tout n’est pas bon à dire et certaines choses doivent demeurer sous silence, elles doivent rester ces secrets que chacun sait mais que personne ne veut entendre.

Mais n’oublie pas Jordane, n’oublie jamais que tout vient du cœur, le mien a trouvé le tien, ils se sont rendus plus forts l’un l’autre, ils ont franchi des obstacles et sont finalement devenus inséparables.

Je vais retrouver l’amour de ma vie, celui qui fait battre mon cœur si fort qu’il suffit à me rendre vivante. Je suis si heureuse et inquiète à la fois que je ne sais pas quoi faire pour maintenir cet élan de sensation qui me traverse. Je continue de déambuler en fixant ma montre toutes les trente secondes. Le temps semble s’éterniser, il semble adorer jouer avec mes nerfs et je déteste ça. Je n’aime pas attendre et je me sens prête à exploser dans ses bras. Je me fais le film de nos retrouvailles. Comment il sera ?

On ne s’appartient pas. On ne s’appartiendra jamais, seuls nos cœurs sont liés l’un à l’autre mais pour le reste, on est libres. C’est ce qu’il y a de plus important, le cœur, tout vient de lui Docteur Allen. Et je sais aujourd’hui que quoiqu’on fasse, où qu’on aille dans ce monde ou avec qui qu’on soit, nos cœurs s’appartiennent.

J’ai pris la décision de ne plus vivre de ces petits moments hors du temps et de vouloir l’absolu. De vouloir tout en sachant que tu n’étais pas prêt à me l’offrir. Même si ça faisait mal, même si ça te brisait, tu as préféré partir et faire le choix du devoir plutôt que celui du cœur. Le recul me fait dire que tu as bien agi, qu’à ce moment-là il n’y avait pas de choix à faire, il n’y avait qu’une option pour toi et c’est celle que tu as prise.

J’ai envie d’être avec toi, de t’entendre remettre des inconnus à leurs places parce qu’ils auront manqué de respect à quelqu’un, j’ai envie qu’on fasse l’amour n’importe où juste par ce qu’on en a envie. J’ai envie de tout ça Jordane, avec toi. Plus de routines mais de liberté, plus de contraintes stupides imposées par la société ou le regard des autres. J’ai envie d’arrêter de mentir et de vérité. La seule, la vraie, celle que nos cœurs ont comprise depuis longtemps, depuis que tu as mis ta main sur ma poitrine et que j’ai senti les battements de ton cœur en harmonie avec le mien. C’est comme ça qu’on trouve son âme sœur, quand les cœurs battent à l’unisson, quand leurs envies se trouvent et finissent par n’en faire qu’une.

L’essentiel, ce qu’on passe notre temps à chercher ou à fuir parce qu’on le pense inaccessible. Le bonheur. Être soi-même sans tenir compte du reste et vivre comme on l’entend.

Ça ne fait pas de toi una puta ma chérie, je sais ce que c’est quand on aime trop, que rien d’autre ne compte, ni qui on blesse ni les dégâts que ça occasionne. C’est seulement quand on est confronté à la réalité qui dépasse cet amour qu’on ouvre les yeux et qu’on observe le gâchis en sentant son cœur se briser.